Newland

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En quatrième de couverture on peut lire l’expression « roman d’anticipation » à ne pas confondre avec science-fiction même si c’est proche. L’anticipation prétend parler de notre avenir, la science-fiction qui l’engloberait propose des fictions basées sur des faits ou des idées scientifiques. Et Stéphanie Janicot se place dans la continuité d’un classique du genre : « Le meilleur des mondes » d’Aldous Huxley. Ce monde meilleur est celui où les individus sont programmés dès leur naissance en fonction des besoins de la société. Ici nous avons trois couleurs : les blancs qui représente le gratin, les bleus juste en-dessous et au plus bas les noirs… C’est une matrice qui distribue les enfants. L’ensemble est géré par le SOL (en anglais). Mais voilà que parmi les enfants, Marian – le an final se prononce comme le an de maman et non à l’anglaise – réussit très bien scolairement et pense devenir une blanche et poursuivre ses études… Mais l’ordinateur « décrète » qu’elle sera noire. Quelques années plus tôt, Dan le SOL en exercice se pose des questions… On notera que les chapitres consacrés à Marian sont rédigés à la première personne et ceux consacrés à Dan à la troisième…

Je ne sais pas ce que penseront de ce roman les passionnés et les amateurs d’anticipation-science-fiction. Pour ma part je le trouve lisible mais un peu dépourvu d’action. Et si vous aviez l’habitude de me lire reprocher à certains livres un titre anglais malvenu, sachez que pour ce roman le titre anglais est nécessaire puisqu’il décrit une société qui ne parle que cette langue – voilà au moins une anticipation difficilement contestable.

Bonne lecture de vacances…

Newland
Auteure : Stéphanie Janicot
Editeur : Albin Michel

www.albin-michel.fr

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