Stan, Kyle, Kenny et Cartman reprennent du service pour de nouvelles aventures. La suite tant attendue du brillantissime South Park : le bâton de la vérité est enfin sortie. On change de cape. Au revoir les chevaliers et dragons has-been, ce sont les super-héros qui sont à la mode maintenant à South Park. Délire en tout genre, vulgarité, politiquement incorrect, critique de la société, South Park fait toujours sensation.
C’est ironique, et effrayant aussi, comme l’histoire a tendance à se répéter parfois. Le bâton de la vérité avait connu un développement long et fastidieux, il avait été maintes fois repoussé pour diverses raisons. Eh bien, pour l’annale du destin, le deuxième opus, c’est un peu pareil. Il devait sortir en décembre de l’an dernier. Peaufinage, localisation, etc., etc., le jeu sort en automne de cette année. L’attente a-t-elle valu le coup ? L’attente oui, sans aucun doute. Le report sans doute moins.
L’annale du destin est la suite directe du bâton de la vérité. On reprend le jeu après la fin du premier. Le temps des elfes et des chevaliers est révolu. Place aux Super-héros. Hé oui, les univers médiévaux et fantastiques à la Tolkien, c’est du passé. Il faut vivre avec son temps. Maintenant, ce sont les super-héros avec des super pouvoirs qui sont à la mode. Du coup, The new kid (vous), qui était devenu le roi du premier épisode doit tout reprendre à zéro et faire ses preuves pour rejoindre la ligue de Cartman, Coon and Friends.
On commence par créer son personnage. Dommage, le personnage du bâton de la vérité n’est pas transféré dans le jeu. Donc, on a le droit à un créateur de personnage somme toute classique, mais, South Park oblige, il y a une subtilité. Le ton à la provocation est donné. On peut choisir la difficulté du jeu, pas pour les combats, mais pour les interactions avec les gens dans la rue. Plus la difficulté augmente, plus le personnage s’assombrit. Alors, il ne faut rien voir de méchant là-dedans. South Park est connu pour mettre le doigt sur des problèmes de société pour les caricaturer et marquer le trait avec humour pour dénoncer des injustices. Et l’un dans l’autre vous testerez toutes les couleurs et vous verrez bien la différence (ou pas). C’est South Park, ils savent faire marcher les gens. Il faut savoir faire preuve de deuxième ou troisième degré pour apprécier South Park à sa juste valeur. Que ce soit la série télévisée ou le jeu, c’est vulgaire et politiquement incorrect exprès pour dénoncer les absurdités de la société d’aujourd’hui et pour être drôle. Ce n’est pas pour les enfants, d’ailleurs le jeu est PEGI 18. Les sujets traités sont prévus pour un public adulte et averti.
Autre polémique : le jeu est entièrement en français. Voix et sous-titres sont disponibles. Jusque-là, tout va bien. Alors, il y a une polémique qui tient sur le fait qu’Ubisoft n’a pas fait appel aux acteurs traditionnels de la série pour doubler le jeu. Alors, oui, c’est dommage et les habitués de la série en français vont être déçus. Et oui, ce n’est pas très bon en français. Mais bon, en général, South Park en français, c’est très moyen, à mon avis. Pour apprécier pleinement South Park, il faut l’écouter en anglais, point barre. Oubliez la vf et mettez-le en vo directement, c’est tellement meilleur, il n’y a même pas photo. Et pour ceux qui ne comprennent pas l’anglais, il y a les sous-titres français et anglais qui sont disponibles. Et si votre enfant ne sait pas encore lire… encore une fois, le jeu n’est pas fait pour les enfants. Ubisoft aurait peut-être mieux fait de ne pas faire d’effort au niveau de la localisation, sortir son jeu direct et n’avoir que les sous-titres en plusieurs langues comme pour the Stick of Truth. D’ailleurs, personne n’avait rien dit en son temps mise à part quelques regrets.
Une fois le personnage créé, l’histoire commence. The new kid découvre les rues de South Park. Ça n’a pas beaucoup changé depuis la dernière fois. La map est très identique. On se balade plus ou moins librement et on peut interagir avec beaucoup d’habitants de South Park. La nouveauté cette fois, c’est la possibilité de faire des selfies avec les gens. Si beaucoup accepteront sans condition de se prêter à l’exercice, d’autre demanderont de remplir certaines tâches avant d’accepter votre requête. Le but est de devenir le plus populaire possible. Sinon c’est assez classique, on visite, on rentre dans les maisons, on fouille dans tous les tiroirs, on repère des cachètes inaccessibles pour le moment et qu’il faudra y revenir plus tard, etc.
Le système de combat a évolué. L’annale du destin ajoute une nouvelle dimension aux combats en intégrant le concept de placement. Un peu similaire à la série Might & Magic Heroes, il y a un damier sur lequel nos héros et ennemis peuvent se déplacer. La stratégie sera de prendre avantage sur le terrain en se plaçant correctement en évitant de trop bloquer ses alliés. Chaque héros peut se déplacer d’un certain nombre de cases. Une case ne peut contenir qu’un seul personnage ou objets à la fois. L’efficacité des attaques ne fonctionne que sur une certaine distance de cases. Souvent une case à droite ou à gauche, les attaques rapprochées horizontalement sont privilégiées dans le jeu. Les attaques verticales existent mais sont minoritaires. Enfin, tout ça dépend de la nature des pouvoirs du héros. Les attaques psychiques ont souvent un rayon d’action à 360°. Mais avec les attaques physiques, on est clairement plus sur des attaques horizontales que verticales. Le système à damier permet de varier facilement les situations en changeant les tailles des zones et en ajoutant plus ou moins d’ennemis. Un combat sur une grille de 8×8 est très différent d’un combat sur une grille de 12×3. Les stratégies sont très différentes. Si dans un cas, on a plus tendance à entourer les ennemis et se disperser, dans l’autre cas, mieux vaut faire bloc. Tout dépend aussi de la nature des ennemis et de la portée de leurs attaques. Si dans le bâton de la vérité, les combats était plus porté sur la puissance des ennemis pour accroitre la difficulté, l’annale du destin préfère plus augmenter le nombre d’ennemis à terrasser. Niveau difficulté, ça va, ce n’est pas très dur. Je dirais que c’est un peu comme le premier, mais un peu plus facile. J’ai mis le jeu en héroïque (moyen) et j’ai perdu que très rarement un combat. Mais, il faut bien analyser les situations, prendre son temps et parfois privilégier les soins aux attaques frontales pour gagner. Il y a aussi parfois des petits problèmes de lisibilité. On a parfois du mal à voir la case que l’on veut attaquer avec beaucoup d’ennemis au premier plan, plus des cadavres et des cases de couleurs spéciales. Les pets sont encore une fois à l’honneur dans South Park. The new kid a l’habilité de péter sur commande. Il a différents types de pets qui permettent de changer l’espace-temps. Arrêter le temps ou le faire revenir en arrière permet quelques subtilités de gameplay pour prendre l’avantage dans le jeu ou en combat. Les combats sont aussi beaucoup plus bavards et intègre des parties du scénario. Ce n’est pas simplement un combat commence, l’histoire se met en pause et on la reprend après. Non là, l’histoire continue durant le combat avec des événements et des dialogues souvent hilarants. De nouveau, Randy….
Les mini QTE des attaques ont été simplifiés. Plus simple et moins varié, on perd moins de combats à cause de ces mécaniques un peu lourdes et barbantes du premier épisode. Là, il faut souvent presser A, ou croix sur PS4, au bon moment pour obtenir un petit bonus d’environ 10%. D’ailleurs la sélection des attaques est aussi simplifiée. 3 boutons, 3 attaques. Plus une spéciale avec LB (L1). On sélectionne l’attaque et on l’enclenche avec A. Très simple on ne se rate jamais. Par contre, faut placer son personnage correctement et attaquer à la bonne place. Quatre attaques, ça peut paraître peu, mais le panel de pouvoirs de notre héros est beaucoup plus fourni. Il faut sélectionner judicieusement dans l’inventaire les pouvoirs qui vous sont le plus adaptés.
Les pouvoirs, parlons-en. Au début du jeu, Cartman, ou plutôt the Coon, propose 3 classes différentes de super-héros. Speedster, Brutalist ou Blaster. Dépendamment du choix de la classe, les pouvoirs seront considérablement différents. Speedster (Flash) a des attaque plutôt distante, brutalist (la chose dans les 4 fantastiques) mise plus sur la force brute au corps-à-corps et blaster inflige des dégâts sur la durée. L’un n’est pas meilleur que les autres, mais les stratégies d’attaque sont bien différentes et il est intéressant d’essayer chacune d’elles pour voir ce que l’on préfère et varier les plaisirs. D’autres classes viennent s’ajouter au fil du jeu et il faudra les combiner ensemble afin de créer le super-héros vous convient le mieux. Ce nouveau système est très chouette et permissif. Alors que dans le bâton de la vérité on choisissait sa classe au début et on restait avec tout le long du jeu. L’annale du destin se veut plus souple et permet de changer de classe en allant parler au Coon. Par contre, il n’y pas une classe aussi décalée qui se démarque des autres, comme celle du Juif dans le premier. C’est tout de suite plus classique cette fois, mais c’est très varié.
D’ailleurs, plus classique, c’est un peu le défaut majeur du jeu. Tout au long du jeu on ressent une certaine retenu au niveau des situations et du scénario. Sauf vers la fin ou le jeu se décoince et se laisse vraiment aller. Le jeu est toujours excellent, il reste transgressif, vulgaire et stupide à souhait comme on aime dans South Park, mais l’un dans l’autre ça va beaucoup moins loin que dans le premier. Dans le premier, chaque situation, chaque personnage, chaque dialogue était surprenant et hilarant. On se demandait tout le temps « mais qu’est-ce qu’ils vont encore nous sortir ? » et à chaque fois c’était de pire en pire dans le n’importe quoi. Et c’est ça qui était magistral dans le premier. Chaque chapitre apportait une nouvelle dimension à l’histoire et faisait dans la surenchère du n’importe quoi. Cette fois, c’est plus monotone. On rit très souvent, mais on sent que la créativité et la variété est inférieur au premier épisode. Il y a moins cet effet « Nooon! Ils n’ont pas osé ? ». La nouvelle équipe de développement qui remplace Obsidian, a fait du bon boulot en remplissant correctement sa checklist, mais sans lui apporter la petite étincelle de folie que j’aurais voulu voir. Heureusement, il y a encore Randy Marsh qui est phénoménal comme d’habitude et une des dernières parties du jeu qui est n’importe quoi. Le jeu est très bon. Il est très drôle. L’esprit South Park est très présent. Mais il ne faut pas s’attendre à quelque chose d’aussi déjanté et surprenant que dans l’épisode précédent. Ça ne va juste pas aussi loin et c’est un peu dommage, car on s’attend à plus avec une suite et au final c’est un peu moins.
Graphiquement, même si le jeu est très similaire au précédent, on se rend compte que le tout est beaucoup mieux intégré et on se sent encore plus dans la série télévisée. Le bâton de la vérité était déjà une claque graphique à sa sortie. L’annale du destin est identique, mais en faisant tout un poil mieux. Les animations sont meilleures avec plus de transition. Les plans sont plus nombreux. Les effets spéciaux ont un meilleur rendu. Il y a plus de contenu à l’écran. Les combats se font vraiment au même endroit, avec même des interruptions lorsque des voitures passent. Les super-héros sont aussi fantastiques. The Coon, Mysterion et human Kite sont très bien, mais Captain Diabetes est juste hilarant en imitant Hulk en prenant du sucre. Timmy en professeur X sur sa chaise roulante. Jimmy jeune à mobilité réduite qui devient fastpass (Flash), c’est génial. Ou encore Tweek et Graig enfin ça vous verrez. A ce niveau-là c’est impeccable. C’est varié, chaque personnage à son utilité avec ses forces et ses faiblesses.
Par contre, là où je trouve que l’annale du destin est meilleur que le bâton de la vérité, c’est au niveau du gameplay. Sur la longueur, le gameplay est plus plaisant à jouer. Le jeu ne varie pas énormément son gameplay du début à la fin, mais il est très bon et plaisant à jouer. Les mécaniques de gameplay sont plus souple et simple offrant plus de possibilités. L’annale du destin intègre un nouveau système d’interaction avec les environnements. Au fil du jeu, nos copains super-héros peuvent venir nous aider à résoudre des problèmes grâce à leurs habilités. Kyle permet d’atteindre les hauteurs avec son cerf-volant, Captain Diabetes fracasse de gros objets pour se frayer un passage, etc. c’est assez bien fait. Il y a toujours les quêtes annexes qui se résume souvent à chercher de nombreux objets. D’ailleurs le jeu pousse à l’exploration à outrance. Il faut faire la petite sourie et regarder dans chaque tiroir, chaque sac, afin de récupérer du matériel de crafting. Oui, il y a du crafting. Pas très pousser, le crafting permet de créer de nouveaux costumes et de nouveaux artéfacts.
Dans l’annale du destin, le système de leveling est très différent du bâton de la vérité. Si dans le dernier on récupérait de nouveaux costumes et armes de plus en plus puissants, dans l’annale du destin, ce n’est que cosmétique. On est libre de s’habiller comme on veut sans influence sur le jeu. Pour monter en puissance, il faut récupérer et/ou créer des artéfacts que l’on ajoute à notre personnage. Plus on gagne de combats, réussi des missions ou des objectifs, plus on gagne de l’xp qui permet d’augmenter de niveau et ainsi avoir plus d’emplacements pour les artéfacts et ainsi devenir surpuissant. Un peu déroutant au début, ce système est en réalité très simple et pratique.
South Park l’annale du destin est un excellent jeu. On passe un très agréablement moment tout au long du jeu. C’est très drôle, l’histoire est bonne, le gameplay est plaisant, il a tout pour plaire. La formule fait toujours mouche. Alors, il est où le problème ? En fait, il n’y en a pas vraiment tant qu’on ne le compare pas trop au bâton de la vérité. L’annale du destin change, améliore ou innove certains aspects du jeu comme son système de gadgets, les combats, la présentation générale du jeu, mais pêche sur d’autres points, à mon avis crucial, pour être une excellente suite. Là où le bâton de la vérité était piquant, surprenant, controversé, tout le long du jeu, l’annale du destin fait un peu dans la facilité avec un jeu, certes, très bon, mais qui tranche moins dans le gras et qui part moins dans tous les sens, sauf la fin je me répète. Il n’y a rien dans l’annale du destin qui arrive au niveau de l’absurdité des ennemis ou des personnages du bâton de la vérité, comme les zombies-nazis ou encore princess Kenny. C’était juste du pur délire. Enfin, il y a Tweek et Craig peut-être. Le bâton de la vérité, nous faisait aussi sortir de South Park. Là, on est confiné à traverser les mêmes rues 90% du temps. L’annale du destin n’atteint jamais ce niveau de créativité et de variété. Il y a des efforts pour aller dans ce sens, mais la copie finale reste un peu lisse et aseptisée pour du South Park. Ce n’est pas mauvais, loin de-là, mais on n’y est juste pas scénaristiquement. Est-ce un manque d’idées ou un choix délibéré et une volonté d’avoir un jeu qui ne choquera pas trop ? En tout cas, ce n’est pas un manque de temps. L’annale du destin reste aussi trop centré sur la bande d’amis principaux et peine à sortir de ce cercle. Alors oui, il y a des missions et des interactions avec d’autres personnages extérieurs à la bande, comme la mère de Kyle, Mr Mackey et d’autres. Mais c’est plus rare et ça prend moins d’importance que les intervenants externes dans le bâton de la vérité. Par exemple, la partie avec le cousin de Kyle. C’est très moyen et le running gag qui en suit est plus saoulant que drôle. Il n’y a pas vraiment de célébrités non plus. Il y a Morgan Freeman et Gay Fish, c’est tout. De nouveau, on reste confiné au cercle des super-héros sans vraiment en sortir. Je sais pas, je trouve qu’ils n’ont pas été assez loin dans leur délire et qu’il manque un peu petit quelque-chose à se mettre sous la dent. Et il y avait du potentiel pour faire tellement plus. Et c’est peut-être ça, le plus frustrant. Et je me répète, le jeu est très bon. Et il n’y a que dans South Park que l’on peut voir des gamins jouer à des jeux de gamins et que le tout prenne des proportions inimaginables avec le monde réel des adultes. Il y a plein de bonnes idées et de détails qui améliorent le jeu, le gameplay et lui donne vie comme les microaggressions de PC principal, les dialogues durant les combats, les voitures qui stoppent les combats en pleine rue, la déchéance le soir dans les rues de South Park, poser sa plume dans toutes les toilettes de la ville ou encore de pouvoir choisir son genre, son ethnicité, sa religion, son orientation sexuelle, etc. Il y a aussi la simplification des QTE inutiles en combat, le système de placement et des pouvoirs qui sont mieux que dans le précédent. Le jeu est pas mal plus souple, plus simple et permissif. Par contre, il n’a pas amélioré le système de navigation et de points de fast travel ou encore le fait de retourner au QG tout le temps. C’est toujours aussi laborieux d’aller d’un endroit à l’autre. Les pouvoirs du new kid ainsi que ceux des autres super-héros sont hyper variés et très originaux. C’est à chaque fois hilarant et excitant de découvrir l’attaque spéciale d’un des 13 super-héros.
South Park : L’annale du destin est un excellent jeu que je conseille à tous ceux qui ont aimé le premier épisode et à tous les fans de la série et à tout le monde en fait. C’est drôle, c’est plaisant à jouer et c’est très bien réalisé. Il faut juste ne pas s’attendre à être surpris et choqué toutes les 2 minutes comme dans le premier. La diversité et la créativité sont un poil inférieur au bâton de la vérité. Ce qui ne l’empêche pas d’être un excellent jeu. L’annale du destin à ses propres qualités et différences comme une meilleure présentation générale et un nouveau système de combat. Son gameplay est aussi plus simple et agréable à jouer, mais moins diversifié. Ceux n’ayant pas fait le bâton de la vérité, je ne peux que vous conseiller de le faire aussi. Même si les deux histoires se suivent, c’est une toute nouvelle histoire sans rapport avec l’autre. Et rien n’empêche de faire les deux. South Park : L’annale du destin nous fait faire, encore une fois, un beau voyage dans la petite ville de South Park durant presque une vingtaine d’heures. L’histoire se laisse conter et on ne voit pas les heures filer. Pour une bonne tranche de rigolade, South Park, il n’y a pas mieux.
Les plus :
- L’humour et le ton de la série toujours bien retranscrit
- Un gameplay simple et plaisant à jouer
- Graphiquement, on est vraiment dans la série !
- South Park plus vivant que jamais
- Le système de classes et de pouvoirs
- Le nouveau système de combat très différent
- La narration durant les combats
- L’écriture en générale (dialogues, blagues, clins d’œil)
Les moins :
- Ne va pas aussi loin que son prédécesseur
- Manque de réels intervenants extérieurs à la bande de base
- Les selfies inutiles
- Le matériel à ramasser pour le crafting
- Quelques combats à rallonge
- Faut pas jouer en VF
- Mitch Conner
Éditeur : Ubisoft
Développeur : Ubisoft San Francisco
Date de sortie : 17 octobre 2017
Plateforme : PS4, Xbox One & PC
Genre : RPG
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