Une couverture fort digne et capable de vous tirer doublement l’œil. Un beau rouge et une fillette. Celle de ce roman se prénomme Pia et, comme le dit un des personnages, elle a la langue bien pendue. Ses réparties et ses commentaires réveillent et épicent de sombres histoires de grands qui en ont besoin.
Il s’appelle Lazare, célibataire endurci et ébéniste, et a pour voisine la jolie Séraphine, la mère de Pia. Tout va bien dans ce petit village du Gard, mais voilà que Gérald revient. Gérald c’est le grand ami des seize ans de Lazare. Il y a vingt-trois ans qu’ils se sont violemment disputés, à propos d’une fille Élisa qui a disparu peu de temps après. Gérald vient en Monsieur de la ville vendre la maison de son père et demander à Lazare s’il ne serait pas le corbeau qui lui laisse des lettres portant la date de leur dispute.
Gérald redécouvre sa Provence et Séraphine accueille la compagne du père de Pia. Ce dernier, arrêté sur un cambriolage, est en prison. Elle s’appelle Charlie et se montre très revêche à l’égard de Lazare. Séraphine est invitée à Collioure par une tante, elle laisse sa maison à la jeune femme qui a trouvé un boulot. Gérald a embauché un détective privé pour rechercher Élisa. Lazare et Gérald vont la retrouver.
Si vous avez pris le temps de lire la quatrième de couverture vous savez comment cela se termine ou presque. Et vous aurez lu jusqu’au bout pour avoir le fin mot de l’histoire. Une histoire humaine prise dans la vie des hommes dont chaque instant se conjugue avec la nature des lieux qu’ils habitent. Et je veux bien croire qu’un des attraits de la collection est de rapprocher le lecteur citadin de certaines des racines dont il est depuis longtemps coupé ou éloigné, ou qu’il n’a jamais connu.
Bonne lecture.
L’Été retrouvé
Auteure : Dany Rousson
Editeur : Presses de la cité
Collection : Terres de France
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