Une couverture un peu fade qui ne donne pas envie et c’est dommage. Il y a à mon humble avis deux bonnes raisons au moins de se plonger dans ce livre.
La première est la qualité de l’écriture. Je sais que depuis que je vous parle de cette collection vous n’avez regretté d’en avoir lu un volume pour ce qui est du style des auteur(e)s. Le style de Patrick Breuzé est particulier. Au point peut-être de vous surprendre par un côté poétique qui prête par exemple une pensée, un comportement humain à la montagne ou au paysage… Quand vous trouverez une phrase de ce genre, arrêtez-vous un instant… et laissez la phrase faire son petit effet. Peut-être aura-t-elle le même effet sur vous que sur le personnage ?
La deuxième est bien évidemment l’histoire et ses personnages. Commençons par eux : Louise, une jeune fille sans profession mais douée pour le dessin, son père, cafetier fatigué, un vieux solitaire qui tient les archives locales, le couple qui « utilise-emploie » la jeune fille, un soldat disparu lors de la Grande-guerre, un clerc de notaire allemand, des piliers de bistrot… Nous sommes en 1958. A vous de vous faire une idée de tout ce que ces personnages peuvent vivre ensemble en ajoutant la montagne comme décor intervenant. Je vous résumerai l’histoire à une question de sentiments filiaux et de respect de l’humain. Au cas où le sens du titre vous échapperait (nobody is perfect !) l’auteur vous l’explique en vous renvoyant à l’évangile selon saint Matthieu.
A déguster à l’ombre des pins ou des parasols avec à portée de main une boisson rafraîchissante…
Bonne lecture.
La jeune fille qui déplaçait les montagnes
Auteur : Patrick Breuzé
Editeur : Presses de la cité
Collection : Terres de France
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