Il s’agit bien sûr d’une enquête de l’inspecteur Higgins. Et ce nom me renvoie à une série TV. Si, souvenez-vous : Tom Selleck. Magnum bien évidemment. Higgins en était le secrétaire majordome. Pour rester dans les références, on notera que le superintendant de première classe qui vient réclamer l’aide d’Higgins a pour patronyme : Marlow, comme le détective imaginé par Raymond Chandler et qu’ils sont secondé par un certain Holmes.
On sait Christian Jacq « spécialiste » de l’Égypte ancienne et l’on pourrait s’étonner de le lire auteur d’histoires policières. Mais en entrant dans ce roman on comprend tout de suite son succès. L’histoire commence par l’utilisation d’un appareillage de réalité virtuelle par un riche « négociant ». L’homme y voit une séquence qui lui occasionne un arrêt cardiaque. Et lorsque Higgins entre en scène, il est en compagnie de Geb son chien dont le comportement régulier de métronome fait écrire à l’auteur : « Grâce à lui, nul besoin de consulter son oignon… ». Plus loin, Marlow vient demander de l’aide à bord d’ « une vieille Bentley », une de ces voitures dont « la fidélité » est indéniable. Higgins utilise encore un crayon pour noter ce que disent les interrogés alors qu’autour de lui l’informatique fait son travail.
La qualité de l’histoire qui repose sur les sept merveilles du monde antique (jardins suspendus de Babylone, Colosse de Rhodes, Phare d’Alexandrie, temple d’Arthémis, mausolée d’Halicarnasse, statue de Zeus et la pyramide de Khéops seule encore visible) est très fortement rehaussée par ce subtil mélange de suranné et de moderne, bien fait pour plaire. Un mélange pimenté par la culture et les connaissances d’Higgins. Pour me faire plaisir je vais ajouter une autre référence. Elle vous surprendra sans doute et risque de déplaire mais j’ose. Je me suis imaginé Higgins avec un visage qui ressemble à celui de l’inspecteur Derrick. Vous voyez ? Un Derrick subtil et souriant.
Bonne lecture…
Les sept merveilles du crime
Auteur : Christian Jacq
Editeur : XO
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