Avec un sous-titre : De l’aéroport de Genève à Super-Crans, de nombreuses illustrations, un glossaire, un index, bref un livre intéressant en soi. Premier conseil : commencez par lire ce glossaire pour vous familiariser avec certaines expressions, cela vous évitera d’interrompre votre lecture. Ce n’est pas que ce livre soit difficile, c’est que si vous n’êtes pas familier des termes d’architecture cela risque de vous ennuyer. Je suppose en effet que vous êtes un peu comme tout le monde et que, hormis pour les monuments dont on vous signale les caractéristiques à remarquer, vous êtes plus, en matière de construction, axé sur l’agencement intérieur.
Jean-Marie Ellenberger est ce que l’on pourrait appeler un disciple de Le Corbusier, au moins pour ce qui concerne son utilisation du béton (si vous passez par Marseille, La Cité du fada – Le Corbusier – est toujours visible ainsi que les « dentelles » du Mucem) et un disciple de Paul Valéry. Il trouvait à Eupalinos ou l’Architecte (le dialogue entre Phèdre et Socrate) comme une justification, une inspiration. En dehors des travaux qui lui sont commandés par les particuliers, la renommée d’un architecte dépend des appels d’offres qu’il remporte et des prix qu’on lui décerne. Si j’ai bien compris, pour remporter un appel d’offres il faut répondre aux exigences de celui qui appelle, tenir les délais et ne pas dépasser le coût prévu, je pense que le prix sera attribué en fonction du double aspect : pratique et esthétique de la construction.
Vous avez compris, il vous reste, dans un premier temps, à regarder les images, puis à les regarder à nouveau en lisant leur légende. Ainsi, quand vous lirez le texte, vous verrez ce qu’il vous dit et vous comprendrez tout.
Une bonne lecture devrait vous permettre de mieux voir les bâtiments qui vous entourent.
Jean-Marie Ellenberger (1913-1988), un architecte moderne
Auteure : Sylvie Doriot Galofaro
Editeur : Slatkine
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