Au pays des Lolicornes, il y a les beaux et les moches. Alors que les beaux ont la vie plutôt agréable, des loisirs et des postes à responsabilités, les moches font le sale boulot et sont raillés par les beaux. Un jour une humanoïde apparaît et trouve tout ce petit monde littéralement merveilleux et adorable, ce qui n’est pas du goût de tout le monde. Simultanément à son arrivée, une épidémie étrange touche subitement tous les beaux !
Dans un récit humoristique et un univers aux couleurs vives et surtout arc-en-ciel, Lolicornes ouvre les portes de la diversité et des inégalité sociales sans en avoir l’air. Ce qui est terriblement futé et espiègle, c’est la vision que chacun a de soit face aux codes esthétiques de la société et du désir personnel. Les capacités de chacun ne dépend pas de son apparence et vice-versa. En s’appropriant un décor heroic-fantasy trop chou mignon peuplé surtout de licornes et de créatures fantastiques, le scénario nous tiens en haleine dès les premières pages. Avec son format original qui tient très bien dans les plus petites mains et ses couleurs chatoyantes, cette bd casse les clichés avec génie et on en redemande ! Digne d’une adaptation de jeu vidéo, le rythme ne se permet aucune pause et l’intrigue est justement dosée à tel point que la fin arrive bien trop vite et qu’on se laisse surprendre à le lire d’une traite. Les auteurs nous offrent également un bestiaire exhaustif des créatures peuplant Loliland. Cette annexe précieuse apporte encore plus d’attrait à un ouvrage qui peut sembler pour le jeune public, mais qui saura fidéliser les plus grands d’entre nous. Il ne faut pas se fier aux apparences est décidément bien l’idée maîtresse de cette histoire. Vivement la suite !
Auteurs : Ced/Waltch/Gorobei
Dupuis/Dargaud
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