Une illustration de couverture assez vibrante que je qualifierai de juste par rapport au contenu. On notera trois mots en haut à gauche : Lire en grand qui expliquent le volume du livre et la taille des caractères…

« Elles » ce sont trois sœurs, trois orphelines élevées par des grands-parents qui vont faire leur chemin dans la vie. C’est Blanche qui raconte au long du voyage qui la mène de Toulouse à Paris où sa fille Violette vient d’accoucher d’un garçon. Justine, Babé (Élisabeth), Angèle. Justine créera sa maison de couture, Angèle travaillera à La Dépêche du Midi (c’est elle la maman de Blanche) et Babé sera le soutien affectif de ses sœurs, la seule mariée mais ne pouvant avoir d’enfant. Le récit commence en 1961 et s’achève en 2013. Un bon demi-siècle d’existence et d’histoire que les trois femmes traversent sans presque voir ce qui se produit autour d’elles… Ainsi on passe de janvier 1967 (page 111) à septembre 1969 (page 125) soit quatorze pages pour dire deux ans et neuf mois… Et s’il est plus tard question d’une certaine « actualité » féminine c’est parce que Justine a emmené Blanche, âgée de 6 ans, à une des premières manifestations féministes à propos du procès de Bobigny… Vous avez compris. Le roman est plaisant, un peu roman-photo par moments, mais on a l’impression d’être hors du temps, que les trois sœurs et leur vie se déroule sans Simone Veil, sans Jean-Jacques Goldman, sans 1981. Ou que ces personnes et ce mois de mai n’ont eu aucune incidence sur leur vie, ce qui peut sembler des plus bizarre.

Quand vous lirez, votre vécu de ces temps et des gens viendra sans doute meubler votre lecture… Faites-vous un petit plaisir…

Bonne lecture.

Ce que je peux te dire d’elles
Auteure : Anne Icart
Éditeur : Éditions Retrouvées

www.editions-retrouvees.fr

Ce que je peux te dire d'elles
4.0Note Finale

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