Une couverture intrigante mais sans charme, ce qui est dommage vu celui du roman. Attention, en sous-titre et en page intérieure on peut lire « une histoire en trois volumes », ne craignez rien, les trois volumes sont à l’intérieur du roman.
Il s’agit d’un roman historique puisque l’action se déroule en Angleterre entre septembre 1785 et juin 1786. Les principaux acteurs sont nommés dans le titre (le titre anglais est : The Mermaid and Mrs Hancock, on notera la différence). Imaginez M. Hancock, un homme ‘bedonnant de quarante-cinq ans’ préoccupé du sort de ses trois bateaux voguant à travers le monde, veuf, sans enfants, gouverné par une des filles de sa sœur. Imaginez Angelica Neal, une femme encore jeune en quête d’un homme capable d’assurer sa subsistance, courtisane de haute volée. Et voilà qu’un des capitaines d’un navire d’Hancock, revient sans son bateau, il l’a vendu – moins cher qu’il ne valait – mais avec une sirène morte en prétextant que cet être est un moyen sûr de faire fortune. Attention aux passages de texte en italiques. Je parlais de charme, c’est celui de ces comédies anglaises gentiment délirantes dans lesquelles David Niven, Alec Guiness ou Sean Connery faisaient merveilles. Ces histoires pince-sans-rire qu’il est difficile de prendre totalement au sérieux et qui pourtant vous donnent à réfléchir. Là je pense au capitaine qui ramène une sirène vivante et qui raconte comment le voyage de retour vers l’Angleterre l’a changé – lui comme l’équipage – au point qu’il ne s’inquiète plus d’argent…
Je vous laisse découvrir la fin de l’histoire mais je vous offre une citation : « Nous vivons à l’âge moderne, monsieur : les artifices inventés par l’homme peuvent être aussi extraordinaires que les créations naturelles. »
Bonne lecture…
La sirène, le marchand et la courtisane
Auteure : Imogen Hermes Gowar
Editeur : Belfond
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