Une très belle illustration de couverture signée Manchu. L’ouvrage est sous la direction de Pierre-Paul Durastanti qui a aussi assuré la révision des traductions. Une question avant d’aller plus loin, avez-vous lu Dune et ses suites et connaissez-vous d’autres romans de cet auteur ? Je veux dire : suivez-vous les modes ou des auteurs ? Herbert a écrit peu de nouvelles au point d’avoir eu à se « forcer » pour écrire l’introduction proposée ici. Je me permettrai de vous recommander d’attendre le deuxième tome pour la lire attentivement puisqu’il y parle aussi de nouvelles qui ne sont dans ce volume 1.
Mon premier constat est le suivant : les nouvelles proposées ici font parties du genre de nouvelles dont on n’oublie pas l’essentiel. Je veux dire que vous lisez l’histoire – il n’y a pas à mon avis d’effets de style accrocheurs – et vous passez à la suivante, et puis un temps plus tard des bribes – l’essentiel – vous reviennent en mémoire et développent une amorce de réflexion particulière sur le sujet. Et vous vous rendez compte de la force du texte qui ne sautait pas aux yeux en cours de lecture. Mon deuxième constat est qu’Herbert, à l’instar de deux de ses amis – Poul Anderson et Jack Vance – est quelqu’un de cultivé et qui sait glisser cette culture dans ce qu’il nous donne à lire. J’ai retenu trois textes de ma lecture. La planète des rats porteurs : il y est question d’une bibliothèque contenue dans la Terre évidée et qu’un nouveau gouvernement veut détruire sous prétexte que l’ignorance c’est le bien. Le responsable des lieux applique à la lettre le règlement d’obéissance à l’état malgré l’opposition du personnel. Cessez le feu pour la simple raison (!?) qu’il y est à la fin question d’un certain Nicolas Machiavel. Et enfin B.E.U.A.R.K. parce qu’il y est question des femmes et des militaires et que les réponses sont empreintes d’humour…
Bonnes lectures…
Nouvelles, tome 1, 1952-1962
Auteur : Frank Herbert
Editeur : Le Bélial’
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