Ne vous étonnez pas de la présence du chat dans l’illustration de couverture, c’est qu’il est dans le titre original – The cat and the City – et dans le poème en exergue. J’aimerais bien savoir qui a décidé de ce plat titre français pour touriste à la petite semaine. Je ne suis pas sûr que le livre de Nick Bradley méritait cela… Vous avez bien lu, j’ai écrit livre et non roman parce qu’il s’agit d’un livre illustré – de photographies d’abord puis d’une BD.
Les actions se déroulent dans la préparation des Jeux Olympiques et en subissent les conséquences. Ce qui relie ces actions, ces gens c’est la présence et l’absence du chat comme un pointillé en trait d’union. Vous noterez que les actions commencent une fois le tatouage de la ville de Tokyo achevé sur la peau de la jeune fille. Ce préambule m’a remis en mémoire un film de Peter Greenaway que je vous incite à regarder, The Pillow Book.
Ce serait très agréable à lire si le traducteur ou le/la responsable d’édition avait pris la peine de nous expliquer, commenter les mots en italiques qui disent la vie des Japonais. On me dira que je n’ai pas besoin de savoir le sens de ces mots pour comprendre l’action, moi je veux bien mais rien ne me dit que le savoir ne permet pas de mieux goûter ce qui se passe. La connaissance des composants d’un plat à manger n’en rehausse-t-elle pas le goût sans le changer ? Autant j’ai trouvé les photos à leur place autant la vraie-fausse maladresse de la BD m’a gêné. Il est vrai qu’elle est censée être l’œuvre d’un enfant.
Quant à choisir parmi les ‘actions’, c’est celle avec les SDF qui m’a le plus ému en me donnant l’impression que l’auteur savait de quoi il parlait.
Bonne lecture.
Tokyo, la nuit
Auteur : Nick Bradley
Editeur : Belfond
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