Attention ! Chronique carotte ! (voir explication ici https://www.daily-passions.com/nouvelles-tome-2 ). C’est bien sûr le même maître d’œuvre que pour le tome précédent (https://www.daily-passions.com/nouvelles-tome-1-1952-1962) et il y a eu cette fois plus de nouvelles originales à traduire. Peut-être aurez-vous vu le Dune de Denis Villeneuve avant de lire cette chronique, mais vous savez qu’Herbert est un auteur important, au moins pour ce cycle de Dune… Il en a deux autres à son actif, moins riches en volumes mais, à mon avis, aussi denses en idées. Le cycle des saboteurs (L’étoile et le fouet & Dosadi), le cycle du Programme conscience (Destination vide, L’incident Jésus, L’Effet Lazare & Le Facteur ascension). J’ai carotté trois textes comme prévu, avec peut-être moins d’innocence que j’aurais dû.

Le premier texte ouvre le recueil et son titre m’a interpelé : La Délicatesse du saboteur. Le saboteur en question est Jorj X. McKie un des meilleurs agents du Bureau du Sabotage. C’est à lui que l’on fait appel dans les cas délicats… Et là il a affaire avec des Pan-Spechi qui veulent intégrer le Bureau du Sabotage mais qui sont d’une exceptionnelle susceptibilité… C’est subtil et prenant même si l’on peut avoir l’impression que c’est artificiel.

Le deuxième choix tient aussi au titre : Le syndrome de la Marie Céleste. Vous souvenez-vous de ce bateau découvert sans la moindre trace de son équipage, abandonné juste comme si tout le monde allait revenir dans les cinq minutes qui suivent… Dans ce court texte Herbert stigmatise la vitesse. Son fonctionnaire met 32 minutes pour parcourir 160 km et être en avance d’une minute avec un responsable auquel il doit rendre un rapport sur des déplacements de population. Le rapport est de grande qualité et l’on comprend que son auteur s’inquiète avant de se lancer dans le flot géré par des tapis roulants…

Et j’avoue un grand faible pour le denier texte de ce tome, non seulement à cause de son titre : Le Ferosslk fortuit, ou de son cousinage avec un certain Philip K. Dick, mais tout simplement parce qu’il rend un enfant heureux face à un beau-père imbécile. C’est un texte où il est aussi question de violence reçue et infligée et l’on pourra regretter que ce soit une intervention extérieure qui y mette fin.

Bonne lecture, au compte-gouttes, comme d’habitude.

Nouvelles, tome 2, 1964-1979
Auteur : Frank Herbert
Editeur : Le Bélial’

www.belial.fr

Nouvelles, tome 2, 1964-1979
5.0Note Finale

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