Entre danse, jonglages et poésie, Mickaël Bellemene fait figure d’oiseau rare au sein du paysage artistique genevois. Explorateur, affamé de découvertes et de cultures, Mickaël a dispersé son art baroque dans des territoires variés tels que l’Asie, la Grande-Bretagne notamment. Gros plan sur un artiste issu des chemins de traverse.
Qui es-tu ?
Mickaël Bellemene, basé sur Genève, bousculeur d’idées, magicien, jongleur, je rêve ma vie et vis mes rêves.
Comment définis-tu ton art ?
La description de ce que je fais est un mélange de magie, jonglage, danse et clowneries. J’essaie de développer chacun de ces aspects et de les experimenter les uns avec les autres.
Tu viens de l’Ile de la Réunion. Quel a été le déclic pour que tu décides d’en partir?
J’ai quitté l’Ile à 17 ans, assoiffé d’aventures et d’expériences de la vie, en quête de réaliser mes rêves.
Tu te définis comme autodidacte. Mais y a-t-il d’autres artistes qui t’ont inspiré, montré la voie?
Je suis le résultat de plein de rencontres de voyages depuis toutes ces années: des amis, des amours, des artistes, des conteurs de vie… Ils m’ont tous appris quelque chose sur la vie ou sur moi-même et j’ai pu apprendre et m’entraîner.
Comment l’art est venu à toi ?
J’étais assez isolé étant enfant à la Reunion, perché dans la montagne. Un jour, j ai trouvé un diabolo et j’ai commencé à m’ amuser avec ; ça ne m’a jamais plus quitté et je m’entraîne depuis. Le plaisir est le même qu’au premier jour. Aujourdhui, j ai plus de jouets avec pour m’amuser (ball de contact, anneaux, harpe de verre,…).
Comment t’es tu retrouvé impliqué dans le Geneva Magic Festival ?
J’ai eu l opportunité de rencontrer mon ami Willow ballooneur pour assister à son spectacle de l’édition précedente au GMF. C’était magique comme soirée 🙂 Il m’a par la suite presenté aux organisateurs et à l’équipe puis nous avions gardé contact sur les réseaux sociaux.
Quel est ton ressenti sur cette aventure ? Y a-t-il des choses que tu aurais voulu présenter différemment après coup ?
Le GMF a été un gros booster d’energie et de motivation pour representer au mieux ce que je fais et qui je suis. J’ai vraiment kiffé le moment partagé avec le public et le partage de scène avec les autres artistes.
Quel est l’instant le plus intense pour toi sur scène ?
Mon meilleur moment est le début du spectacle, la musique me permet d’ouvrir la porte de mon monde et d’experimenter la liberté d’être moi un peu plus .
Le pays qui t’a le plus marqué et pourquoi ?
J’ai vécu 10 ans en Asie, l’expérience a vraiment influencé ma vie en général . Tout était possible: des spectacles , cabarets… faire ma vie en faisant ce que j’aime, découvrir une nouvelle culture…
Une anecdote embarrassante, étrange ?
Difficile de trouver une anecdote , j’ai vécu des choses incroyables tous les jours, avant que cela se normalise pour moi. Une vie d artiste où tout est possible 🙂
Quelles sont les difficultés majeures que tu rencontres ?
Pas de difficulté pour moi : on gagne ou on apprend, j’aime ce que je fais le good comme le bad, c’est la beauté de la vie.
Dans tes prochains spéctacles comptes-tu exploiter ton côté comique ?
Oui et c’est sûrement la chose la plus difficile, s’amuser sur scène comme si on était dans sa chambre. Il faut juste tomber les masques et essayer encore et encore .
Tes actualités ?
Je viens juste de commencer à contacter toutes les agences évènementielles à Genève et dire à la Suisse que je suis là. Chaque projet est customisé suivant les demandes que je reçois: comités d’entreprise, festival, fête de quartier, cabaret,…
D’ici quelques jours, je serai présent au Festival des petits bouts à la maison de quartier de Plainpalais le 13 et 14 novembre et ce sera riche en surprises et émerveillement !
As-tu un site où l’on peut te trouver?
Yes restons connectés sur Instagram ou Facebook: @mickaelbellemene
Le mot de la fin
On a tous une raison d’être là, un super pouvoir à partager 🙂
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