Une illustration de couverture amusante comme les courts textes qui composent ce court recueil de ‘micronouvelles’. Et non, je ne suis pas apparenté de quelque manière que ce soit avec l’auteur. Un auteur que je qualifierai de courageux ou d’audacieux. Pourquoi ? Parce qu’il faut audace et courage pour se lancer dans le court texte à chute après les maîtres du genre que sont, en matière de science-fiction, Frederic Brown et Jacques Sternberg – dont je ne saurais trop vous recommander la lecture. En histoire brève vous connaissez celle du dernier homme sur terre qui saute du haut de l’Empire State Building et qui, à hauteur du 30ème étage, entend un téléphone qui sonne… Si vous n’aimez pas la science-fiction, lisez alors les Nouvelles en trois lignes de Félix Fénéon… Pour revenir à nos gouttes, vous comprendrez que je préfère vous en citer une plutôt que de raconter. Mais avant, je peux vous en donner une idée en vous demandant de commencer la lecture par la page 22 et Super-Ego pour la finesse puis de suivre par la page 75 et Susurrements qui est un bel exercice de style dans le genre allitération. Il me semble que ces deux textes traduisent bien l’esprit qui anime l’ensemble. Au fait, j’ai pris la peine de compter, il y a bien cent gouttes qui tachent/rongent les pages du livre. Citations : Fripons ! (c’est le titre) Pourquoi appelle-t-on ces étranges créatures des fripons ? Se demandait mémé en regardant le bébé suçoter son dentier. Après tout, c’est moi qui suis fripée !
Reliure : Après avoir minutieusement dévisagé cet homme, je me suis demandé ce que j’allais bien pouvoir faire de la peau de son visage. Peut-être la couverture de mon prochain livre…
A lire au compte-gouttes bien sûr et à garder à portée de main pour relire au hasard, quelle que soit la qualité de votre mémoire.
Cent gouttes d’acide
Auteur : Frédéric Gaillard
Editeur : Editions 1115
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