Troisième titre de la série : Les chroniques de Fogas (je vous avais parlé du premier ici https://www.daily-passions.com/lauberge ) et j’espère que comme moi vous ne vous en lassez pas. Et j’ai une question qui me vient à l’esprit puisque c’est traduit de l’anglais : comment quelqu’un qui n’est pas de la région (en l’occurrence les Pyrénées ariégeoises) peut-il si bien connaître ladite région et ses habitants ? Et ce n’est pas une question de xénophobe. La réponse est simple, c’est parce que l’auteure a fréquenté cette région pendant au moins six ans et a dû observer les autochtones pour s’intégrer. On sait que les étrangers observent bien et trouvent toujours les défauts de la cuirasse, ce qui en fait de bons critiques.
Le bureau de la poste de Fogas, tenu par Véronique, a brûlé et elle voudrait le réouvrir dans l’épicerie du village, mais le maire perd un peu les pédales et le goût de la gestion depuis le décès de son épouse et ne s’occupe pas de la poste. Et puis un ours a été vu près des poubelles à Sarrat, le village de l’autre côté de la Rivière et des pisteurs sont venus pour tenter de le découvrir. L’un d’eux, Arnaud Petit, est resté pour protéger Miele, la jeune ourse gravide qu’il sait ne pas être une menace pour les troupeaux et les humains. Et Christian Dupuy, dont les finances ne sont pas bonnes, décide de vendre sa ferme et d’aller travailler à Toulouse. Et dans l’ombre quelqu’un tâche d’organiser la destitution du maire. Mais bien sûr c’est sans compter sur la petite bande d’habitants fidèles au village… Et n’ayez aucune crainte vous pouvez prendre le train en marche et lire la série dans le désordre. Pour ceux qui n’ont pas suivi jusque-là il faut un temps un peu plus long pour s’adapter aux prénoms – savoir qui est qui en fait -, c’est tout. Petite citation en accord avec la fin du premier paragraphe : « On peut dire que pour la France, où la bureaucratie est plus lente qu’un escargot cacochyme, cet après-midi-là, les choses avancèrent vite. ».
Bonne lecture du matin et/ou du soir pour avoir et/ou retrouver du tonus.
La demoiselle de la poste
Auteure : Julia Chapman
Editeur : Robert Laffont
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