J’ai bien lu/vu Robert Ludlum comme nom d’auteur mais, ce dernier étant décédé (1927-2001) et comme il ne s’agit pas d’œuvre posthume, force est de constater que quelqu’un a repris le flambeau, au moins pour Jason Bourne.
Je m’étais jusque-là, par paresse sans doute, contenté de regarder les versions cinéma des aventures de ce héros des temps modernes et de les préférer à celles d’un autre cascadeur-coureur de fond (Tom Cruise). Bourne ayant à mes yeux par son absence de passé plus d’humanité que l’autre.
Et revoilà Jason poursuivi par Treadstone, son ancien employeur-formateur qui le considère comme un traitre responsable de la mort d’une membre du Congrès qui voulait proposer une loi pour protéger les données personnelles des utilisateurs de portables contre une société capable d’influencer les décisions des individus. Un ami d’enfance a joué un grand rôle dans l’entrée de Jason dans un groupe aux ordres d’une association d’industriels menacés par une bande nommée Médusa qui elle aussi poursuit Jason. Vous suivez ? Jason tente de rencontrer une journaliste indépendante, Abbey Laurent, qui aurait un contact avec Médusa. Et, de fusillade en course-poursuite, Jason et Abbey qui bien sûr s’apprivoisent et se racontent vont mettre à bas l’orgueilleuse et fascinante Médusa qui aura une fin digne de son nom… et rétablir avant de se séparer les prérogatives des ‘bonnes’ sociétés d’électro-informatiques.
C’est vivant, malgré un grand nombre de cadavres, l’écriture est encore un peu trop plate mais les moments d’émotions – Jason a du mal à oublier son grand amour – sont là. Et vous retrouvez les habituelles séquences du genre : le casino, l’esplanade déserte, l’île, le vieux château, le traitre bouffi de suffisance, la méchante qui se détend grâce au yoga et au sexe… De quoi vous faire oublier les préoccupations terre à terre de nos vies ordinaires. Et dernier point capital : Jason Bourne n’est pas mort…
Bonne lecture.
La mutation dans la peau
Auteur : Brian Freeman
Editeur : Archipel
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