Le sous-titre est Lire les nouvelles et récits de Franz Kafka et c’est sous la direction de Bernard Banoun, Frédéric Teinturier et Dirk Weissmann. Avec en illustration de couverture un portrait de Kafka pixelisé et coloré. Le but annoncé de ce livre – recueil de communications universitaires – est de redonner le goût et l’envie de lire et d’étudier Kafka. Vous en connaissez au moins un titre : La métamorphose, que vous avez peut-être analysé en cours… Quelques cinéphiles se souviennent sans doute qu’Orson Welles a adapté Le procès pour l’écran et que Soderbergh a titré un de ses films : Kafka. Quelques érudits connaissent Milena, une de ses fiancées et correspondantes. Enfin quelques-uns savent que sans son ami Max Brod qui refusa de brûler ses livres on aurait presque rien su de Franz… C’est dire l’intérêt de tout ce qui peut l’expliciter et le faire aimer. Si Le Procès, La colonie pénitentiaire, l’Amérique, la Métamorphose ou Le château vous semblent difficiles à aborder, vous pouvez vous rabattre sur les récits. Vous y trouverez de purs diamants. Des textes brefs d’une sobre intensité qui tracent un portrait de l’auteur et donnent à voir son regard sur le monde. Dans ce recueil on vous explique comment l’auteur parle de la vie à travers d’autres choses. On vous parle de son rapport au ‘père’ et à la bureaucratie, et de son rapport au judaïsme qui est un des fondements de ce qu’il écrit. On notera que le titre du recueil est une citation d’une phrase du Journal tenu par Franz… Et je vous proposerai en complément au programme de découvrir les œuvres du traducteur français de Kafka : Alexandre Vialatte… et vous avez le choix entre ses chroniques rédigées pour le journal La montagne (réunies en Bouquins chez Robert Laffont) et ses œuvres romanesques, j’ai pour ma part un faible pour ses chroniques où perce une douce ironie.
Bonnes lectures.
Ce monde prodigieux que j’ai dans la tête
Sous la direction de Bernard Banoun, Frédéric Teinturier et Dirk Weissmann
Editeur : Harmattan
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