Les fans l’attendent depuis des lustres, le successeur de Dragon Ball Budokai Tenkaichi 3 est enfin là, sous le nom de Sparking! Zero. Bandai Namco a pris plus de 17 ans pour écouter l’appel des joueurs, et ça y est, on l’a. 182 combattants, des combats épique en 3D sous le fameux Unreal Engine, un contenu de malade, Dragon Ball Sparking! Zero serait le jeu Ultime en mode Super Saiyan niveau 4?

Des jeux qui ont marqué l’ère PS2, il y en avait pleins. Et les jeux Dragon Ball Budokai Tenkaichi en faisaient partie. Les nuits blanches avec les copains et les après-midis à les rincer dans tous les sens sont des souvenirs impérissables. Sparking Zero est enfin leur successeur que beaucoup de fans attendaient.

Les Budokai Tenkaichi étaient la référence Dragon Ball dans les années 2000. Les Budokai Tenkaichi (Sparking au Japon), c’était les jeux que tu lançais les mercredis après-midi et les weekends avec des potes sur ta PS2 jusqu’à pas d’heure et tu restais scotché les yeux écarquillés à ne pas y croire. Combats incroyables, mise en scène de fou, un roster hallucinant, c’était une dinguerie. T’étais vraiment dans l’anime!! Il y avait tout. Et Dragon Ball Sparking! Zero est le nouveau Budokai Tenkaichi. C’est dire si les attentes sont hautes. C’est le nouveau jeu de combat 3D de Bandai Namco de la franchise culte de feu Akira Toriyama. Sparking Zero va tenter de faire honneur à ses prédécesseurs et même faire encore mieux.

Dragon Ball FighterZ est la référence combat 2D de la série avec des combats épiques et des personnages en 2D d’une incroyable fidélité. Kakarot c’est le jeu d’aventure/combat qui fait revivre l’entièreté de la saga Z avec une immersion totale. C’est maintenant le tour de Sparking! Zero de devenir LE jeu de combat 3D de référence de Dragon Ball. Plusieurs autres jeux ont essayé, celui-là à tous les atouts pour y arriver.

Style de jeu de combat 3D en vue TPS de derrière. Sparking! Zero se démarque par son style de combat intense et calqué sur l’anime. Les fans de la première heure seront ravis de voir que Sparking! Zero est un vrai digne successeur aux bons vieux Budokai Tenkaichi. Il reprend les mêmes recettes avec les mêmes ingrédients, mais à la sauce HD de 2024. Et le résultat est à coupé le souffle, bien qu’imparfait encore sur plusieurs points. Mais regardons point par point ce que le jeu à nous proposer.

Le roster du jeu est complétement fou! Il y a 182 combattants!!  Oui, oui, 182. Et il n’est pas complet, car il y aura des ajouts via les season pass avenir. Son Goku, Vegeta, Gohan, Goten, Trunks, Freezer, Krillin, ils sont tous là! Alors oui il y a plusieurs itérations de plusieurs persos, genre Goku. On retrouve Son Goku jeune, adulte, dans Z, dans GT, dans Super, dans Daïma, forme normal, Super Saiyan 1,2,3,4, Ultimate, divin, bref, il y a 19 versions de Son Goku! Chacun a des attaques différentes et a un niveau de puissance différent. Vegeta, c’est pareil, Gohan aussi, etc. Du coup, on arrive plus vite au 182. Mais quand même c’est très impressionnant. Il y a pratiquement tout le monde dans toutes ses formes. Alors oui, il en manque encore, mais les dlc arrivent aussi.

Évidemment, le jeu ne débloque pas les 182 persos dès le début. Il faut jouer, jouer et jouer encore pour gagner des niveaux et des zénis (la monnaie in-game) pour débloquer et acheter les personnages. Alors déjà, excellente surprise, il n’y a pas de micro-transaction dans le jeu. Tout est déblocable en jouant, sauf les bonus des préco et des versions ultimate…et les musiques originales, on en reparlera. Mais déjà rien que pour le roster, le jeu c’est banco.

Parlons un peu du cœur du jeu: son gameplay. Le gameplay de Sparking Zero est rapide et énervé. Ça va très, très vite. La caméra va dans tous les sens, on s’en prend plein la tronche. C’est débile comme c’est bon. On enchaîne les combos plus puissants les uns que les autres. Chargez le ki et ensuite on spam les Genkidama et Kamehameha. L’adversaire gicle à 12 bornes en éclatant les montagnes au passage. Les décors se détruisent devant nos yeux. Il y a des explosions de malade, ça gueule à tue-tête. C’est un spectacle de fou! Comme dans le temps.

Très facile à prendre en main dans un premier temps. Les commandes de bases sont simples et assez intuitives. On comprend instantanément comment frapper, charger et déclencher des attaques dévastatrices. C’est accessible aux premiers abords. On s’amuse direct. Mais le jeu se complexifie assez rapidement avec le niveau des adversaires qui monte. Il faut apprendre à contrer, renvoyer, se téléporter, et enchaîner les combos sans être interrompu. Et là, ça devient plus chaud. Il suffit juste d’aller faire un tour dans le mode online pour vite se rendre compte qu’il faut s’entrainer un peu plus, beaucoup plus. Mais inutile d’en arriver-là pour s’amuser. Rester en amateur et s’améliorer à son rythme convient très bien. C’est pourquoi il y a un mode d’entrainement qui est bien calibré avec des sections novice, intermédiaire et expert. On apprend tout ce dont on a besoin. Mais le feeling et le flow, ça prend des heures pour le maîtriser.  

D’ailleurs, le feeling du gameplay est un poil différent des vieux Budokai Tenkaichi. Le jeu est vraiment calibré comme un jeu de combat carré prévu pour le versus en compétition. Bandai Namco l’a confirmé, Sparking! Zero a été conçu pour la compète. Comme l’est FighterZ en passant. Ce que j’entends par là c’est que les inputs des attaques sont rigides et il faut lancer la bonne combinaison de touche avec le bon timing et respecter les animations pour faire les bons enchaînements. C’est plus technique et moins organique. L’improvisation est plus difficile, car si on fait n’importe quoi, les gros coups ne sortent pas. Dans les anciens, il y avait plus de marge. On pouvait balancer les coups plus facilement n’important quand. C’était plus souple, plus arcady et plus fun quelque part, mais moins professionnel. Il faut s’y faire aujourd’hui c’est comme ça. Pour le versus en compète, c’est mieux car le skill est vraiment mis à l’honneur.

Dans Sparking! Zero, il y a de vraies différences de gameplay entre les personnages, mais la base est toujours la même. Tous les combattants utilisent les mêmes commandes pour les coups et les déplacements. Pas besoin de réapprendre la roue pour chaque perso. Par contre, l’utilisation des coups diverge. La puissance, la vitesse, le corps-à-corps ou la distance donneront un avantage ou désavantage aux combattants.

Pour des attaques monstrueuses qui en mettent pleins la tronche, il faut se transformer en mode Sparking. En concentrant son énergie, on peut exploser dans un état de furie qui donne accès à des attaques plus puissantes comme le Genkidama ou le Super Kamehameha, etc. Le mode Sparking ne dure que quelques secondes, il faut donc l’utiliser judicieusement. On peut aussi changer d’état durant les combats et ainsi augmenter sa force, sa résistance, sa vitesse ou autre. Le changement d’état temporaire peut faire basculer un combat mal engagé et en renverser l’issue.

La technique du spamehameha est toujours d’actualité. Pour ceux qui ne connaissent pas cette technique ancestrale consiste à charger son énergie et balancer une attaque automatique dévastatrice comme le kamehameha et on le spam continuellement. Ça ne fait pas mouche à chaque fois, mais ça fonctionne souvent contre les nouveaux et contre les IA moyennes. Pas très glorieux ou intéressant, ce n’est pas là qu’on trouvera le beau jeu, mais c’est encore utilisé et ça marche, jusqu’à un certain niveau.

Évidemment, Dragon Ball oblige, on peut monter en puissance durant un combat en se transformant en SSJ1, SSJ2, etc. Cela prend du temps et de l’énergie, mais visuellement c’est tellement classe. Et les attaques changent aussi. Une attaque ultime peut devenir une attaque normale en niveau supérieur et une nouvelle attaque ultime devient accessible. La fusion aussi est possible. En prenant Trunks et Goten, ou Goku et Vegeta, on peut les faire fusionner en plein combat et devenir Gotenks ou Vegeto. Et après les faire monter en Super Gotenks et Super Vegeto. Alors oui, on peut aussi les prendre directement dans le roster et ne pas faire la fusion en plein combat. Mais celui de la fusion et celui sélectionné n’auront pas les mêmes stats. Celui de la fusion sera plus puissant. Il y a donc une utilité à le faire. Et ça n’a pas la même classe.

Sparking! Zero permet de faire des combats épiques à plusieurs personnages l’un contre l’autre. 1V1, 1V2, 2V2, etc.  Jusqu’à 5V5. C’est de la folie. C’est vraiment cool, car on peut faire des teams de fou avec plusieurs personnages et ainsi mesurer son équipe aux autres sur internet. Cela dit, il y a des règles à suivre. On ne peut pas mettre plusieurs itérations du même perso et le niveau des persos aussi peut limiter les choix. Histoire de mettre Krillin de temps en temps dans l’équipe. Mais les possibilités sont énormes.

Il y a aussi un fort aspect communautaire et partage dans Sparking! Zero. Déjà niveau personnalisation c’est assez fou. On peut faire sa carte d’identité, mais aussi personnaliser les opennings de ses personnages. Animation, costume, musique, etc.  Ensuite, on peut créer des scénarii pour des combats avec un éditeur tout simple à utiliser. On peut publier son combat et laisser les joueurs du net l’essayer, le noté et regarder des replays d’autres joueurs. C’est vraiment pas mal. Titres, intro, outro, on peut presque faire un mini film dans le jeu.

Le mode online fonctionne bien globalement avec du matchmaking plus ou moins simple. Comme souvent avec les jeux DB, ce sont les salons qui font la loi. Il faut paramétrer ses préférences afin que le jeu nous propose des salons compatibles. Même en match rapide, le jeu crée un salon et attend un joueur. Et après, ça teste si la vitesse est suffisante pour assurer un match de qualité. C’est un poil lourd, mais ça va, on y arrive. C’est juste pas hyper rapide. Après pour les matchs que j’ai fait ça se résumait assez simplement avec des joueurs qui prennent le personnage meta le plus cheaté et le plus fort du moment et spam la attaques. Pas simple de se faire une place ou de voir des personnages plus secondaires et moins fort. Mieux vaut jouer avec des amis à la limite. Ah et en passant, le jeu n’aime pas les rageux. Les rage quits sont sévèrement punis pouvant aller jusqu’au ban. Faites attention. J’espère juste qu’il font la différence entre un rage quit et une déconnexion fortuite.

Pour ce qui est de la partie solo du jeu, il y a du bon et du moins bon. Si le contenu est colossal, certaines sections du jeu auraient mérité un peu plus d’attentions.

Commençons par le mode histoire qui est un peu éclataxe aux premiers abords, mais reste cependant intéressant sur certains aspects. Déjà, ce n’est pas un mode histoire, mais des épisodes de combat, nuance. Et ce n’est pas qu’il n’est pas cool, au contraire, mais la mise en scène est cheap. Je m’attendais à revivre les grands moments de l’anime, dans l’ordre, avec des cinématiques de fou. Hé bien pas du tout. A la place on a des mini animations avec des personnages plus ou moins figés et même des diapositives narratives à lire. En plus tout n’est pas doublé entièrement. Souvent, on lit l’histoire comme un romand photos. Parfois, on voit Goku ou un autre crier mais aucun son ne sort. Ça perd en intensité. Tout est statique ou presque. Ce ne sont que des intermèdes narratifs entre deux combats. Et pour suivre ce n’est pas simple.

Le mode Episode de combat est assez brute de décoffrage. Il y a plusieurs scénarii suivant différent héros ou vilains des sagas Dragon Ball. L’histoire principale est celle de Goku, assurément, mais il y a aussi Vegeta, Gohan, Freezer, Piccolo, Trunks et même Black Goku. Le souci c’est que on suit l’histoire d’un perso à la fois via ses combats à lui seulement, et donc on perd vite des bouts de l’histoire, plus ou moins raconté, et on saute d’un événement à l’autre avec des trous. Si tu ne connais pas déjà l’histoire c’est compliqué. Genre Son Goku qui commence l’histoire direct en face de Radditz, ok, mais sans explication ni rien et bim ça se fight. Ou contre Cell on ne voit pas vraiment la fin de l’acte avec Goku. Il faut faire l’histoire avec Gohan et arriver jusqu’à ce moment-là pour voir le fameux kamehameha avec le soutien de son père. C’est dommage. C’est décousu. Ce n’est pas aussi immersif que dans Kakarot. Après c’est un jeu de baston et pas d’aventure. Mais un peu plus de soin sur la présentation, l’animation et le doublage pour l’histoire aurait fait plaisir.

Ce qui est plus intéressant c’est que l’histoire suit les sagas mais offre aussi des choix de scénarii alternatifs: les What if? (Et si? En français). Certaines décisions ou issues de combat alternent le déroulement de la trame originale et ça devient n’importe quoi. La tournure des événements vire complétement à ne plus rien n’y comprendre. C’est plot twist sur plot twist. C’est vraiment fun. Dommage pour la mise en scène, mais sinon c’est cool quand même. Mais quand on voit tous les choix et alternatives, on comprend. Faire des cinématiques et des animations complexes pour tous les embranchements aurait été ingérable.

Le mieux si t’es un peu rouillé ou nouveau sur les histoires, c’est de suivre une première fois la trame originale, due moins essayer. Parce que sinon c’est très difficile de suivre quand ça part dans tous les sens. Puis ensuite, faire les épisodes alternatifs pour rigoler un coup. Parce que pour les fans que connaissent l’histoire sur le bout des doigts c’est plus intéressant de découvrir ce qui aurait pu se passer.

Ce qui aurait été bien et qui aurait rendu le jeu ultime, ça aurait été d’avoir eu ce mode What if avec sa mise en scène rachitique, certes c’est compréhensible, mais d’avoir un traitement spécial pour les trames originales avec des animations et cinématiques qui pètent la mâchoire, comme dans Kakarot. Et là, on aurait été au paradis. Le meilleur des deux mondes. Plus facile et sympa à suivre l’histoire originale pour les fans qui veulent retrouver l’anime dans leur jeu, et beaucoup mieux pour les néophytes. Et pour les histoires alternatives, c’est moins important car c’est plus le côté scénaristique qui est intéressant. Ou au moins fusionner les différentes histoires en un seul gros bloc chronologique mélangeant les héros.

Il y a par contre un gros carton rouge à ce Sparking! Zero. Et il est incompréhensible. Les devs se sont peut-être expliqués, mais ça ne change rien au résultat. Le mode combat à 2 joueurs en local. On peut faire du versus sur son canapé avec un copain. Ça s’est bien. Cependant, il n’y a qu’un seul décor disponible dans se mode!! Pourquoi? Contre l’IA, on peut choisir parmi la dizaine de stages dispos. Online pareil, on fait ce que l’on veut. Alors pourquoi pas en local? Après ça reste cool, mais monotone et bridé. Il parait que c’est temporaire. On verra bien.

Autre point négatif, il faut parler de la bande-original du jeu. Ce n’est pas la première fois et pas la dernière sans doute, mais Sparking! Zero n’a pas les fameux thèmes de l’anime dans son offre de base, ni Ultimate d’ailleurs. Pour jouir de l’OST emblématique de la série, il faut débourser un supplément onéreux avec les 2 packs anime music à 14.90CHF pièce. Ça fait 30 balles à ajouter en plus du jeu pour tout avoir. C’est très cher. Mais il faut avouer que ces packs font toute la différence. Le jeu prend une autre saveur. Enfin oui et non. Quand t’as CHA-LA HEAD CHA-LA qui joue dans le fond c’est une autre dimension qu’une trame de hard rock random. C’est juste abusé de devoir payer aussi cher pour ça. On comprend, les droits, tout ça, mais c’est crève cœur. Pas indispensable fondamentalement, mais si vous pouvez vous le permettre, ça fait toute la différence pour les fans. Il y a une ost de Super, je crois, à la fin de l’Episode de combat de Goku, et même si ce n’est pas la meilleure, ça change tout. L’intensité du combat prend une autre dimension. On regrette aussi que les musiques ne peuvent pas être partout comme on veut. A des endroits c’est bon, d’autres pas. Ce n’est pas clair, et au prix que c’est, un peu plus de flexibilité n’aurait pas fait de mal. On peut aussi déclencher sa musique lorsqu’on passe en mode Sparking. Bonne idée sur le papier, par contre, la musique commence du début et ce n’est pas toujours, même rarement le bout intéressant. Et le mode Sparking ne dure pas plus de quelques secondes souvent. C’est ballot. On perd tout de suite l’intérêt de la chose. Mais quand ça marche, qu’est-ce que c’est bon. Les frissons t’envahissent de partout.

On pourrait voir Sparking! Zero comme un complément aux derniers jeux Dragon Ball. Et c’est un peu le cas. C’est assez similaire, mais dans 3 styles différents. FighterZ c’est le jeu de baston Dragon Ball 2D ultime, magnifique, spectaculaire et rigide, parfait pour les compétitions. Mais qui ne brille pas par son mode histoire. Kakarot c’est l’opposé. Lui, c’est pour son mode histoire qu’il brille. Avec toute la saga Z et plus encore avec les dlc, Kakarot est le jeu ultime pour revivre l’anime en jeu-vidéo. Très joli visuellement, mais un monde ouvert pas toujours bien exploité et un système de combat excellent mais pas au niveau d’un Budokai Tenkaichi d’entant. Et donc finalement, pour boucler la boucle, on a Sparking! Zero qui vient nous redonner ce gameplay 3D incroyable qui prend aux tripes. En full 3D, avec 182 personnages, des graphismes HD somptueux grâce au Unreal Engine, une musique dantesque (si on paye l’extra), et un mode versus online profond avec du partage et de la vraie compétition. C’est juste de la folie. Après tout n’est pas rose non plus. Le jeu a des défauts et pas des moindres. Déjà comme je le mentionnais juste avant, faire payer les joueurs pour les musiques originales ce n’est pas bien. Mais ce n’est pas une nouveauté. Ensuite, la mise en scène du mode histoire n’est pas scandaleuse, mais presque. On peut l’expliquer par les nombreux arcs scénaristiques alternatifs, mais ils auraient pu mettre un peu plus d’efforts sur l’histoire originale, un peu comme dans Kakarot, juste elle au moins. Ça aurait fait toute la différence. Là, c’est très statique, à moitié doublé avec des diapositives narratives. Et, en plus, pour quelqu’un qui ne connait pas Dragon Ball Z et Super, c’est compliqué de suivre. C’est décousu et, en plus, il y a des trous.

Bref, le plus important c’est le combat et le spectacle. Et là, c’est du caviar. Le jeu est généreux. Le gameplay est aux petits oignons. C’est technique. Il y a beaucoup de mécanique à assimiler. C’est carré comme jeu finalement. Un peu comme FighterZ, Street Fighter ou Tekken. Il faut bien calculer et exécuter ses coups au bon moment sinon on le paye cash comme dans tout bon jeu de combat compétitif. Ce qui était un peu moins le cas dans les vieux Budokai Tenkaichi qui permettait plus de corriger ses erreurs à la volé. C’était plus permissif. Là c’est plus rigide mais les coups de bases important sont simples donc ce n’est pas grave. Du moment que tout le monde peut faire son Kamehameha ou son Final Flash, on est content.

Dragon Ball Sparking! Zero est le jeu de combat 3D que l’on attendait. Pas parfait, mais il s’en approche. Le gameplay et la mise en scène des combats est au top. C’est du pur plaisir manette en main. On en prend plein la tronche comme dans l’anime. C’est magnifique. Le jeu est accessible et profond à la fois. On fait des attaques de fous rapidement sans trop d’effort. Pour les joueurs occasionnels ça fonctionne. C’est assez simple et intuitif. Et pour les joueurs plus demandeurs, Sparking Zero a une profondeur de gameplay très dur à maitriser. Il y a beaucoup de subtilité à gérer. Des timings précis à respecter. Parfait pour les compétitions. Et mieux vaut bien doser le jeu en solo avant de s’attaquer au online. Les joueurs ne font pas de cadeau. Le roster est aussi hyper complet avec ses 182 combattants. Et il reste de la marge pour en ajouter encore via les season pass. le solo n’est pas parfait. Le mode Episode de combat est sympas, mais mal présenté. Le mode 2 joueurs local est décevant aussi avec une arène uniquement à disposition. Les tournois sont disponibles mais assez rudimentaires. La boutique est pleine a craquée d’objets, costumes, personnages, animation, musiques et voix à acheter (avec de l’argent in-game je le rappelle). C’est beaucoup, beaucoup d’heures de jeu et de grind pour tout acheter. Et t’en mieux c’est du contenu et ça donne une raison supplémentaire de jouer.

Pour son contenu généreux et surtout pour son gameplay 5 étoiles, Dragon Ball Sparking! Zero est un indispensable pour les fans du manga de Toriyama. Il est fantastique, dans la même veine que Budokai Tenkaichi 3. Les possibilités de créer ses combats « scriptés » et personnalisé pour ensuite les partager est une excellente idée. Mais il est clair que le jeu est plus amusant si on joue avec des copains ou une communauté online que seul dans son coin. En solo, il est bien, mais c’est vraiment à plusieurs qu’il est meilleur. Est-ce que Dragon Ball Sparking! Zero répond à toutes nos attentes? Oui et non. Sans révolutionner le style Budokai Tenkaichi, il nous permet déjà d’au moins y rejouer dans de meilleures conditions. Retrouver ce gameplay puissant et explosif. Plus beau, plus gros, plus rapide, plus collaboratif, c’est une suite finalement très proche des anciens focalisant beaucoup plus sur l’aspect online et le compétitif. C’est le meilleur jeu de combat 3D Dragon Ball de ces 15 dernières années, il ne faut pas passer à côté.   

Les plus:

  • L’excellent gameplay pêchu
  • Très joli graphiquement sous l’Unreal Engine
  • Le roster de malade (182 personnages)
  • La mise en scène générale des combats
  • Certains combats épiques qui donnent des frissons
  • Les animations en combats
  • La puissance des attaques retranscrite avec brio
  • La personnalisations et création de combats en ligne
  • Un gameplay accessible de base tout en étant profond et exigeant à la fois
  • Les histoires alternatives sympas
  • Énormément de contenu

Les moins:

  • Le mode Episode de combat simpliste dans sa présentation
  • Le mode Episode de combat décousu structurellement
  • Quelques objectifs de missions pas clairs
  • Impossible d’accumuler les invocations des Sherons
  • Le versus local pas assez développé pour l’instant
  • Pas les musiques originales de l’anime sans les acheter à part
  • Toujours pas de VF

Éditeur : Bandai Namco
Développeur : Spike Chunsoft
Plateformes : PS5, XBOX SERIES, PC
Date de sortie : 11.10.2024

Genre : Jeu de Combat 3D

Dragon Ball Sparking! Zero
4.5Note Finale

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