Petite illustration de couverture un peu trop redondante pour moi… Je vous prierai de noter le pluriel du mot titre et de bien faire attention aux titres des chapitres qui constituent ce premier roman et racontent une partie de la vie de Blondie. Et ne vous étonnez pas si pour une partie de ce qu’elle dit elle n’est pas encore Blondie. Elle quitte sa famille, pour vivre avec Vincent jusqu’au jour où celui-ci la chasse… Effondrée, elle se reconstitue auprès de Wanda… Elle se prostitue et en rentrant d’une soirée se retrouve défigurée pour s’être endormie au volant. Heureusement, son amie Marie l’aide à se reconstruire…
Je vous laisse découvrir les virages suivants… Surtout lisez jusqu’à la fin même si vous l’avez devinée. Un premier roman et l’auteur se livre à un exercice très difficile : rendre compte par touches brèves et à la première personne de ce que ressent son personnage. Écrire des impressions en phrases courtes pour suggérer comment elles sont perçues ressemble à l’exercice cinématographique de la caméra subjective – c’est nous qui regardons. Il y aura bien un ou plusieurs moments – fugaces et brefs – de votre lecture où vous serez Blondie. C’est vous qui pourrez dire alors si ce qu’elle éprouve, ressent à fleur de peau est réaliste ou non.
Citation longue : « J’essaie de relativiser en pensant à la misère du monde, au merdier en Syrie, dans le Dombass et à la faim dans le monde, me dire qu’il y a pire et que je ne suis pas la plus à plaindre sur cette putain de planète. J’essaie mais ça me fout quand même en l’air de me voir comme ça. L’altruisme c’est plus facile bien portant, au chaud et le ventre plein. ».
Essayez une lecture d’une traite et ne dévoilez pas la fin.
Survirages
Auteur : Didier Thurios
Editeur : Maurice Nadeau
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