Avec une illustration de couverture qui tire agréablement l’œil et un sous-titre : et les trois pyramides du pharaon Snéfrou. Je ne sais pas ce qui vous reste de l’époque plus ou moins lointaine où vous avez ‘étudié’ la civilisation égyptienne – Champollion, Néfertiti, etc. – peu de choses, comme pour moi, sans doute. Alors vous remercierez Monsieur Christian Jacq de vous offrir une classique histoire d’ambition et dans le même temps un aperçu de cette civilisation.
Rec et Snéfrou sont les meilleurs élèves de l’école qui forme les commis de l’état et amis d’enfance. Snéfrou est sorti de nuit malgré l’interdiction pour voir une divinité qui lui a parlé du lotus d’or. À l’examen final, Snéfrou devance Rec grâce à la qualité de son mémoire sur les plantations de sycomores. Et, malgré les tentatives de Rec pour le supplanter, c’est Snéfrou qui succède au pharaon mourant.
Je n’en dirai pas plus pour vous laisser découvrir comment l’entourage de Snéfrou fait tout pour qu’il puisse aimer – son fils s’appelle Khéops – et gouverner avec intelligence, pour que ses trois pyramides se bâtissent. Si vous ne jurez que par Alix (de Jacques Martin), jetez un œil sur Christian Jacq et l’Égypte… d’abord c’est écrit avec cette ‘simplicité’ (les guillemets c’est parce que c’est ici le contraire de simpliste) qui rend le livre addictif. Ensuite c’est subtilement édifiant. On apprend beaucoup sur cette manière de gouverner en conjuguant le religieux, le pragmatisme laïc…Il me semble qu’il y a là un joli cadeau à faire…
Citation : « Il existe une seule espèce qui ne sera jamais en voie de disparition : les malfaisants. »…
Bonne lecture matinale pour se donner de l’allant…
Le lotus d’or
Auteur : Christian Jacq
Editeur : XO
Laisser un commentaire