Illustration de couverture réussie, pour mon goût. Mais je me permettrai de regretter vivement l’absence de cartes. Je suppose que pour les Cubains les noms de lieux cités renvoient à une réalité précise mais pour nous à part une chanson de Jean Ferrat et un type de cigare… Je pense qu’il nous manque aussi une idée précise des distances. Peut-être aurait-il été bon de situer la révolution cubaine dans le temps. Petit rappel : en Algérie guerre d’indépendance de 1954 à 1962, en Hongrie du 23/10 au 10/11/1956 révolte écrasée par les chars soviétiques… Vous trouverez en fin de volume de courtes bios de 75 personnes citées dans le récit. Sauf erreur de ma part, je n’ai compté que trois femmes, quatre étrangers (non Cubains), en fait cinq avec Ernesto qui ne le deviendra qu’après la victoire. Remarque deux femmes ont tout de même droit à une sorte d’hommage publié en revue et que l’on peut lire ici en fin de récit.
Ceux qui paressent et ne lisent ni préface ni introduction s’étonneront sans doute de passages en caractères gras, ils sont la preuve que le Che s’est relu et a pensé à une réédition de ce qui relève pour moi du constat de ce qui a été accompli et soumis immédiatement ou presque à une analyse critique. Le premier passage sur le guide traître en est une preuve. On y lit aussi en filigrane le fait que les combattants entraînés dans cette guerre sont des humains et non des super héros. Des humains luttant pour faire vivre mieux d’autres humains. Des humains qui méritent au moins qu’on lise ce qu’ils ont fait.
Bonne lecture…
Souvenirs de la guerre révolutionnaire cubaine
Auteur : Ernesto Che Guevara
Editeur : Au diable vauvert
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