Rappelez-vous, je vous ai déjà parlé de cet auteur à propos du premier volume de la trilogie – Nexus, même éditeur – qui s’achève avec celui dont il va être question ici (je ne sais pas pourquoi je n’ai pas chroniqué le volume 2, Crux, même éditeur).
Rappelez-vous, Nexus est une nano-molécule qui augmente les capacités cognitives des individus et met les esprits en relation.
Mais d’abord ouvrons notre bon vieux dictionnaire à Apex : mot latin. Sc. Nat. Nom donné à divers sommets ou pointes; Dans les inscriptions latines sorte d’accent aigu marquant la quantité longue d’une voyelle ; Point du ciel, situé dans la constellation d’Hercule, vers lequel semble se diriger le système solaire. Votre lecture vous éclairera sur la définition qui correspond le mieux au roman.
Dans sa « postface », baptisée Prospective l’auteur fait référence aux recherches scientifiques qui lui ont plus ou moins donné l’idée de sa trilogie. En ce sens, et même si l’action se déroule en 2040/2041, on peut avoir l’impression que ce qui est imaginé nous est plus proche dans le temps que ce que l’on croit. Et j’oserai avancer qu’ici c’est la fiction qui nous éloigne de la réalité scientifique qui elle peut déjà figurer sur le papier.
La fiction c’est l’idée que l’inventrice de Nexus, Su-Yong-Shu dont la personnalité a été transférée – sous forme quantique – est devenue folle. Et veut que le conflit entre la Chine et les USA dégénère pour favoriser le nouvel âge des posthumains. Heureusement Kade, l’inventeur de la nouvelle version de Nexus, croit à un bon usage – modéré – du produit et organise la résistance. Comme toujours, quelle que soit l’invention, la trouvaille, la découverte – on le sait au moins depuis Prométhée – toute médaille a son revers. Pas la médaille en soi mais l’usage qu’en font les hommes.
Commencez par lire la mise au point « prospective » et ne perdez jamais de vue ce qu’elle dit de notre avenir.
Bonne lecture.
Apex
Auteur : Ramez Naam
Editeur : Presses de la cité
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