Une ‘jolie’ illustration de couverture pour un court recueil de nouvelles. Et je n’ai pas eu à faire de lecture carotte, j’ai tout lu. Détail :
La nouvelle qui donne son titre au recueil ouvre le bal. Et raconte les difficultés qu’il peut y avoir à vouloir corriger les bévues et les erreurs d’un apprenti séraphin. Vient ensuite Le testament d’un faussaire dans lequel il est dit que servir des maîtres peut s’avérer dangereux pour sa vie… ou si vous préférez qu’une poule aux œufs d’or n’a pas droit au suicide. Le secret de famille est dans l’arbre, comme il s’agit du chêne généalogique nous le savons déjà. Mais peut-être que à son propos nous agissons comme l’autruche et qu’il peut nous être très difficile de penser qu’il puisse y avoir des accrocs dans la chaîne de transmission génétique. Le partage, c’est ma préférée. Elle raconte l’envie, la jalousie et la bêtise des humains et sans la moindre exagération. Gardez-la pour la fin. Nous n’irons plus au bois les cheveux sont coupés celle-là, quoi que vous en pensiez, vous apportera je crois des informations très particulières sur une chanson que vous avez apprise et transmettez sans problème. Mais ne vous inquiétez pas on peut l’entendre et la chanter sans problème. Le sanglier des noisettes la dernière et la plus longue pourrait s’insérer dans un recueil de nouvelles racontées par des chasseurs et certains se souviendront peut-être de la fin d’un très grand roman d’Hemingway… Elle raconte la petite vie d’un village et la traque d’un sanglier tueur par un villageois différent des autres.
Vous avez là, soit une lecture de transport en commun à condition de surveiller votre arrêt ou votre correspondance, soit une lecture de plage – comptez une exposition par nouvelle, sauf pour la dernière qui vous autorise un recto/verso.
Bonne lecture.
Au plus profond du moins profond
Auteur : Christian Vellas
Editeur : Slatkine
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