Avec un sous-titre : Paris, ports, peinture et en illustration de couverture une reproduction du seul tableau de Marquet présenté dans ce petit livre. Alors si vous le lisez prenez la peine auparavant de vous munir d’un livre reproduisant quelques unes de ses toiles. Vous êtes bien sûr allé regarder s’il y avait un index, il est camouflé dans la bibliographie consultée par l’auteur. Mais revenons à la peinture et au moins celle en couverture. L’auteur ne préciserait pas que cette toile est peinte d’une des maisons du quai qu’elle représente, je n’y verrais pas le Paris de Léon-Paul Fargue ou d’André Billy. Il peut s’agir de n’importe quelle ville portuaire ou avec fleuve… Et cette toile ne me semble pas non plus représentative de l’œuvre de Marquet dont Matisse, très cité, précise qu’elle lui fait penser à Hokusai et voilà Marquet peintre de haïkus parisiens… L’auteur renvoie à Roland Barthes et écrit cette phrase – étrange pour moi – : « Le vocabulaire que Barthes emploie dans L’empire des signes trouve un écho dans la peinture de Marquet. ». (Rappel : Marquet : 1875-1947, L’empire des signes 1970). Mais peu importe après tout les approximations du langage critique en matière de regard puisque c’est l’impression qui compte. Alors prenez la peine de regarder des Marquet, vous entendrez les voix de Paul Verlaine et Paul Valéry et peut-être celles de Robert Desnos ou d’Antonin Artaud…
Bonne lecture-vision.
Autour de Marquet
Auteur : Jean-Philippe Brunet
Editeur : Harmattan
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