Avec un sous-titre très précis : Du post-punk à la chute du mur. Et en illustration de couverture une photo de ce fameux mur… Entre nous, un autre choix de photo – celles montrant le mur tagué – associé avec celle que l’on voit aurait peut-être tiré l’œil et donné envie.
L’auteur nous dit qu’il lui a fallu quatre années pour rencontrer et faire parler tous les individus – des deux sexes – qui ont participé à la création de la musique berlinoise d’avant 1989. Je pense que ce livre trouvera seul ses lecteurs mais tant qu’à nous donner une version française des rencontres et interviews – on ne doutera pas du succès d’une version allemande – il aurait pu aussi nous offrir une traduction des noms de groupe (tous ne sont pas traduits) et des reproductions de flyers et de tags qui illustrent l’intérieur.
Difficile de remettre en cause l’histoire et les histoires racontées ici. En revanche, on peut s’interroger sur deux choses. D’abord le fait que manifestement les personnes qui se racontent et parlent de leur expérience musicale ne se vantent pas, ils/elles ne montent pas en épingle ce qu’ils/elles ont réalisé. J’insiste sur ils/elles parce que les femmes ont pris une part importante. Ensuite, et c’est sans aucun doute le plus surprenant, peu d’entre eux se sont posés des questions sur leur rôle, leur importance ou non. En fait ils/elles semblent avoir tout simplement vécu…
On aurait aimé aussi une discographie critique ou sélective pour ceux et celles dont l’allemand n’est connu.
Bonne lecture, bonne écoute…
Berlin avant la techno
Auteur : Frédéric Cisnal
Editeur : Le mot et le reste
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