Avec pour « thème » principal « A.E. van Vogt : Mastermind »… et je n’arrive plus à me rappeler si je dois mon « amour » de la science-fiction à Boris Vian ou si mon intérêt pour Boris Vian vient de van Vogt… En fait j’ai découvert l’un et l’autre en lisant le roman, déniché d’occasion, qui a fait le succès français de son auteur Le monde des A, traduit (?!) par Boris Vian. Par le biais de son personnage Gilbert Gosseyn, van Vogt y développe une extrapolation de « la Sémantique Générale » de Korzybski que l’on pourrait « résumer » par la célèbre formule « la carte n’est pas le territoire ». Le numéro ne tranche pas quant au fait de savoir si van Vogt est encore « lisible » aujourd’hui et ce n’est pas sa nouvelle Le village enchanté qui ouvre la revue qui peut – à mon avis – vous aider. Donc, il vous reste à lire le dossier consacré et les analyses critiques des membres de la rédaction pour vous faire une idée plus précise. Si par hasard vous aviez encore un doute, je gage que la remarquable nouvelle de Michel Pagel A la recherche du Slan Perdu vous aidera sûrement. Avec finesse et subtilité Michel Pagel fait se rencontrer van Vogt et Marcel Proust… Et faites attention en lisant ce texte car il y arrive que le premier degré soit le masque d’un second.
Les habitués de la revue trouveront bien sûr les rubriques habituelles et ceux qui la découvriront seront peut-être surpris du ton vindicatif et potache de certains.
Bonne lecture.
Bifrost, La revue des mondes imaginaires n°98
Editeur : Le Bélial’
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