Bravely Second : End Layer est le digne successeur de Bravely Default. N’ayant pas fait le premier épisode, ce ne sera que de la découverte pour moi. Ce jeu est un RPG japonais à l’ambiance assez enfantine et qui reprend un peu le style des shonen d’aventure avec un demi-poltron plein de bonne volonté en guise de héros. Ce dernier se nomme Yew Geneolgia et il est accompagné au tout début par Janne Angard et Nikolai Nikolanikov. Leur objectif est de sauver la princesse Agnes qui a été enlevée par le Kaiser. Ce jeu est bien garni en dialogue nous permettant d’en apprendre plus sur les personnages principaux. En plus, chose assez rare, vous aurez la possibilité de choisir en les voix anglaises ou japonaises. Bravely Second a un petit côté nunuche enfantin, mais ça passe pas trop mal dans l’ensemble.
D’un point de vue gameplay, ceux qui ont fait le premier épisode ne seront pas du tout perturbés. On y retrouve apparemment les mêmes mécaniques de jeu. Comme dans tout bon RPG qui se respecte, il y a toujours la phase d’exploration et les combats. En mode exploration, rien d’exceptionnel si ce n’est d’avoir la possibilité de ne pas faire de combats aléatoires. Par contre, Bravely Second a son propre système de combat. Toujours du tour par tour, mais vous pouvez mettre un ou plusieurs persos en mode « Default ». On peut le voir comme une sorte de garde qui permet à chaque fois qu’un perso est touché d’augmenter le nombre de « Brave » à disposition. Cette dernière vous permet de lancer plusieurs attaques dans le même tour par exemple. Ce qui n’est pas du tout à négliger car cette possibilité sera bien pratique dans certains combats. Il est possible aussi de s’endetter c’est-à-dire de lancer plusieurs attaques dans un tour sans les avoir mais en contrepartie, vous ne serez plus en mesure de vous battre jusqu’à avoir remboursé la totalité des tours dus. C’est très pratique mais vu qu’il est tout à fait envisageable qu’un ou plusieurs ennemis débarquent au cour du combat, il va falloir être prudent quant à l’utilisation de la commande « Brave ». Nos héros peuvent en cour de jeu changer de job : ils peuvent changer de classe de personnage. Il y a une trentaine de jobs différents dans Bravely Second dont 12 inédits.
Ce jeu est une petite pépite visuelle et auditive. Les graphismes sont somptueux à tout point de vue. La musique est elle-aussi de très bonne qualité de quoi rentrer encore plus en immersion dans la partie.
Les +
- Qualité graphique et sonore
- Le système de combat et les jobs
- L’ambiance générale
Les –
- Phases d’exploration pas très passionnantes
- Beaucoup de dialogues
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