Un meurtre suspect au cœur des méandres politiques de l’Union européenne nécessite un inspecteur d’envergure. Il est donc naturel que Scotland Yard fasse appel à l’inspecteur Higgins pourtant à la retraite.
Un diplomate britannique a été assassiné et la coupable idéal ne semble pas être aussi aisément impliqué, Par contre, nombre des collègues du macchabé pourraient être, pour des raisons diverses, les auteurs du délit. Seulement voilà, comment dénicher le responsable ?
Christian Jacq, écrivain de roman historique de très longue date, poursuit ses enquêtes avec le personnage désormais célèbre de l’inspecteur Higgins. Le style est fluide comme toujours, sans réelle surprise, et assez linéaire il faut l’admettre. Les quelques descriptions gastronomiques égayent le décor froid et austère des couloirs de la politique mondiale. Bien que le sujet ne soit pas folichon ou même original, l’auteur arrive à créer un certain intérêt pour la lecture de ce roman. Après, c’est comme tout, on aime ou on n’aime pas le genre. Christian Jacq se destine encore une fois à un lectorat simple avec un texte plus qu’abordable. En comparaison, les polars d’Agatha Christie sont plus prenants, même traduits en français.
Enfin, un petit roman d’intrigues policières gentillettes, agréable pour passer les vacances de fin d’année. Brexit ou pas, le cours de l’histoire est ici plus similaire à une galerie de portraits dans laquelle on se plaît à se promener plutôt qu’un labyrinthe au sein de la résolution d’un meurtre sordide. Apprécieront ceux qui pourront.
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