Comme je ne prends pas le temps de lire certains titres en anglais et qu’il m’arrive – un peu souvent – de trouver certaines traductions médiocres, j’ai demandé à un ami traducteur quels étaient à son avis les auteurs anglo-saxons qui écrivaient bien dans leur langue. Parmi d’autres, il m’a cité Stephen King.
Et là, pour ce nouveau roman, je peux au moins vous assurer qu’il a des références, on aurait bien aimé que le traducteur nous les signale (il y en a une à deux chanteurs page 104, lisez-bien). Et comme chaque fois, il me semble, chez King à partir d’une idée simple il nous entraîne dans une certaine sauvagerie et nous propose une réflexion sur un sujet intéressant et des à-côtés… La couverture vous a donné une idée du sujet. L’écrivain John Rothstein a pris sa retraite et mis fin aux aventures de Jimmy Gold son héros – il l’avait aussi rangé des voitures comme l’on dit. Mais Morris Bellamy et deux amis surviennent. Morris les a convaincu que Rothstein est riche… Ce qui l’intéresse lui ce sont les « Carnets noirs » de moleskine où l’auteur note ses brouillons. Morris tue l’écrivain, s’empare de l’argent et des carnets en tuant ses complices. Il met son butin dans une malle et la cache dans un trou sous un arbre. Puis il sort et boit. Il se réveille plus tard inculpé de viol et va en prison… Quand il sort il cherche son trésor. Trésor sur lequel est tombé par hasard un fils de chômeur qui a su redonner une certaine dignité à ses parents…
A vous de lire ces carnets… J’espère que vous prendrez le temps de lire attentivement les pages 99 à 101 qui rendent compte d’un cours inaugural de littérature dans un collège. Il me semble que cela pourrait inspirer certains enseignants qui se désolent du peu d’intérêt des jeunes pour la lecture… Peut-être qu’une collaboration entre un professeur d’anglais et un de littérature pourrait donner à lire le style détaché presque clinique mais critique de Stephen King…
Bonnes lectures.
Carnets noirs
Auteur : Stephen King
Editeur : Albin Michel
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