Avec un sous-titre Être avec les autres en restant soi-même et une préface de Guy Corneau. Attention, cette chronique risque de vous paraître « étrange ».
« Well, I try my best
To be just like I am
But everybody wants you
To be just like them »*
chante Bob Dylan et vous pouvez reconnaître là le portrait d’un grand personnage du théâtre classique, Alceste pour ne pas le nommer. C’est que ma lecture du livre d’Ansembourg m’a fait prendre conscience de ce qui perturbe à la fois notre relation aux autres et notre relation à nous-même… Nous jugeons… (ne me dites pas – filles et garçons – que vous n’avez jamais, attablés en terrasse de bistrot, « noté » les gens qui passaient devant vous). Nous notons, apprécions et notre écoute, notre compréhension s’en ressent au point de fausser le rapport. Peut-être que cette façon de faire relève de l’autodéfense, nous craignons d’être jugé en retour. Voilà au moins ce dont il faudrait se défendre, ce qu’il faudrait corriger… Ce livre aide avec des exemples – de ceux que l’on peut plus ou moins découvrir soi-même dans la vie quotidienne – à d’abord prendre conscience de ce qui nous empêtre, nous englue et ensuite, une fois « libéré », à écouter les autres. A aborder les autres dans une communication non violente…
Conseil de lecture : apprivoiser lentement ce que dit l’auteur pour éviter une compréhension incomplète, partielle voire partiale.
Bonne lecture.
*« Je fais de mon mieux
Pour être comme je suis
Oui, mais tout le monde voudrait
Qu’on soit juste comme eux »
Bob Dylan, La ferme de Maggie, traduction Robert Louit & Didier Pemerle, Éditions Fayard
Cessez d’être gentil, soyez vrai !
Auteur : Thomas d’Ansembourg
Éditeur : Éditions de l’Homme
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