La récente décision du président des États-Unis concernant la COP21 a secoué les pays signataires. La lecture de ce livre devrait faire office de réplique au séisme. L’auteur cherche avant tout à convaincre le lecteur français mais les arguments qu’il avance peuvent et devraient aussi convaincre d’autres lecteurs. Ceux qui connaissent le folksinger Woody Guthrie se souviennent peut-être qu’il chantait un titre à propos du « Dust Bowl », ce nuage de poussières qui emportait une partie de la terre arable d’une partie des États-Unis. Peut-être un chanteur moderne sera-t-il demain inspiré par la dégradation des sols européens ?
Guillaume Sainteny démontre d’abord la responsabilité des médias qui ne mettent en avant que le « réchauffement climatique » pendant que paradoxalement on nous vante la chaleur qui déplace les gens sur les plages… Puis il met en évidence la pollution de l’air – elle tue mais elle n’est pas toujours visible -, la pollution de l’eau et la dégradation des sols (déforestation ?). Il prouve aussi les pertes de la biodiversité et la menace qu’elles représentent.
Attention, ce n’est pas un simple débat technique en opposition de chiffres. Et il y a une volonté d’internationalisation. Je vous propose une citation qui devrait vous montrer jusqu’où va l’auteur et vous donner à penser : « En l’espèce, les payeurs ne seront pas les pollueurs, disparus depuis longtemps. Faire supporter tout le poids ou une grande partie du poids des émissions des générations passées par les générations présentes ou futures des pays développés ne respecterait guère la notion d’équité intergénérationnelle. »
Bonne lecture et bonne meilleure prise de conscience.
Le climat qui cache la forêt
Auteur : Guillaume Sainteny
Editeur : Rue de l’échiquier
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