Avec une belle composition en couverture où se mêlent le Clint de Pour une poignée de dollars et le profil de celui d’aujourd’hui où seule la blancheur de la chevelure peut donner une idée du temps passé. Une idée qui touche à l’impression que m’a laissé la lecture et plus précisément le fait de regarder les images de ce beau livre. (Avant d’aller plus loin un regret, dommage que la superbe photo de la double page – 180/181- oblige pour être bien vue/regardée de trop aplatir le livre. Un léger décalage ou une page simple aurait été souhaitable). Je disais que la vue des images et le constat qu’il n’y a pas beaucoup de films de ou/et avec Eastwood que je n’ai pas vus me donnaient l’impression de ne pas le voir vieillir, qu’il était toujours présent comme quelqu’un qui ne me quitterait pas souvent ou longtemps. Deuxième impression, il suffit de regarder une image pour que le souvenir du film revienne en mémoire… Il y a toujours une scène qui reste d’un film avec lui. Soit parce qu’elle est bien tournée, soit parce qu’elle est forte, soit bien sûr pour les deux raisons. J’imagine que pour les admirateurs de l’acteur cela peut donner un petit jeu de société assez amusant. Et si par hasard une image ne vient pas spontanément, le fait d’en chercher en fait monter d’autres. Il y a là je crois un vrai plaisir de cinéphile… Un plaisir qui occulte facilement ce que l’homme pourrait avoir de déplaisant – dans son soutien à Reagan ou à Trump par exemple.
Un livre à offrir et à s’offrir pour le feuilleter et soudain s’immobiliser sur un souvenir de tel ou tel film. Un livre juste pour se payer une petite toile parce qu’on a oublié la séquence avec le camion transporteur de voitures dans La relève ou le rôle de la pluie dans Sur la route de Madison ou le très lointain duel avec Lee van Cleef.
Bonne lecture, et en écrivant ces deux mots j’ai pensé bon film…
Clint Eastwood, le dernier des géants
Auteur : Guillaume Evin
Editeur : Hugo et Cie
Collection : Hugo Image
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