Vous avez sans doute couru voir le dernier James Bond et son cocktail de jolies femmes, de bagarres et de courses-poursuites et peut-être avez-vous déjà lu celui dont je vais parler… Alors qu’il me semble que l’on pourrait s’étonner de voir – aujourd’hui – ce bon (?) 007 toujours représenté en séducteur – séduisant ? – ce qui donne une image des femmes singulière, on pourrait s’étonner de le lire s’inquiéter de celle dont il se lasse avant de partir en mission ou de réfréner ses désirs dans ce roman.
Bâti selon le schéma habituel : un prologue, une découverte, une « incrédulité » qui engendre la solitude du héros, l’aide d’une personne, la confrontation avec le méchant, enfin l’épreuve qui montre toute la force, la puissance du héros (il ne dispose pas ici de beaucoup de gadgets), le roman se lit d’une traite comme si l’action se déroulait sous nos yeux. Si vous regardez bien la couverture vous y lirez « incluant des notes de Ian Fleming ». Vous avez donc compris que le James Bond que vous allez lire se déroule au moment de la guerre froide.
Après avoir sauvé la jeune femme qui l’a aidé à vaincre Goldfinger, Bond empêche des Russes de tuer un pilote automobile et découvre chez un Coréen qu’il a vu en leur compagnie des photos de fusées américaines. Il y rencontre une jeune femme qui les lui dérobe. Aux États-Unis on ne veut pas croire aux menaces sur le prochain lancement de fusée Vanguard… Le Coréen qui travaille pour les Russes capture Bond et lui fait tirer une carte qui indique la façon dont notre héros doit mourir : « enterré vivant ».
Idéal pour casser la monotonie du parcours quotidien dans les transports en commun.
Bonne lecture.
Déclic mortel
Auteur : Anthony Horowitz
Editeur : Hachette romans
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