L’histoire se situe en Nouvelle-Angleterre, dans les années 70. Gillian Bauer est une étudiante brillante qui suit les cours du Professeur Andre Harrow. Il est particulier et surtout très charismatique au point que la plupart de ses élèves en sont amoureuses. Et c’est le cas de Gillian qui n’arrive plus à suivre les autres cours, car elle ne vit plus que pour celui de Harrow.
Il a un côté machiavélique et surtout manipulateur. Quelque chose de malsain semble émerger de ses réflexions et de ses demandes particulières, telles que lui livrer les confidences que l’on fait à son journal intime.
Harrow est marié à une femme plus âgée que lui, Dorcas. Cette dernière est sculptrice et Gillian ne peut s’empêcher d’en être jalouse. Jusqu’au point de la suivre et de l’épier. Les sculptures de Dorcas sont laides et à caractère sexuel, reflet de son âme ? Gillian croit d’ailleurs se reconnaître dans l’une des représentations de l’adolescence.
Parfois, certaines élèves sont invitées chez Harrow et Dorcas. C’est naturellement le rêve et l’obsession de Gillian.
A la lecture de ce livre, j’ai éprouvé un certain malaise et j’ai été quelque peu gênée par les propos tellement répétitifs et par la description des pensées les plus intimes de l’étudiante. Un ouvrage de peu de pages où on joue au chat et à la souris et où l’éveil de l’amour renvoie une image bien ternie. Bref, ce roman m’a demandé beaucoup d’efforts à la lecture. Pas d’histoire d’amour et pas de romantisme.
Délicieuses pourritures
Auteure : Joyce Carol Oates
Editeur : J’ai Lu
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