Pour moi une belle illustration de couverture parce qu’elle me semble bien rendre compte de ce que dit ce livre. Et je me permettrai de faire une proposition de lecture un peu particulière. Commencez au début pour vous familiariser avec la démarche… Puis allez lire la fin les quelques pages du retour en Suisse. Et revenez prendre le cours du voyage. Je pense que votre lecture sera plus intéressée.
Imaginez un voyageur-écrivain qui part en septembre 2019 pour un voyage de sept mois en Asie, facile et pas vraiment original, mais pensez qu’il part en famille avec ses deux filles et leur mère. Et là vous comprenez que ce voyage ne peut être tout à fait identique à ceux qu’il a déjà effectués. La première raison en est qu’il doit faire attention pour elles qui découvrent le monde comme s’il n’était qu’un terrain de jeu. « Elles sont les voyageuses que je ne suis plus, je retrouve avec elles une géographie sensible, un ensauvagement des yeux. Je voyage avec deux petites éponges amnésiques qui renaissent à chaque coin de rue, inventent des activités inutiles, coupent de l’herbe, caressent des troncs, récoltent des cailloux, parlent à haute-voix à une cousine imaginaire. » Un double voyage donc aux pays qu’ils visitent et au pays de ses filles qui visitent. Triple même puisqu’il y rencontre d’autres touristes qui voyagent comme les escargots avec leur maison, leurs habitudes sur le dos… Il y a même un quatrième pays international, un pays que l’on pourrait appeler : le Cash. Où seul le papier monnaie a de la valeur. Quand vous aurez pris la mesure de ce que l’auteur dit de ce voyage, allez à la page 215 lire la liste des étapes et des rencontres particulières faites par l’auteur au cours de ce voyage. Quant à la ‘note’ de bas de roman qui se trouve à la page 217 je ne saurais trop vous recommander de ne la lire que quelque temps après la fin de votre lecture…
Une lecture idéale pour vos transports quotidiens…
Deux petites maîtresses zen
Auteur : Blaise Hofmann
Editeur : Zoé
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