Et un sous-titre en petits caractères « … qu’il n’y a plus qu’à écrire ». On se souvient sans doute de ma chronique à propos de « Soixante-six synopsis … et autant d’histoires à écrire » (même auteur, même collection, même éditeur), l’auteur récidive donc. Voyant l’écoulement du temps et jugeant qu’il n’aura pas matériellement le temps de signer le « Bon à Tirer » pour chacun de ses dix-neuf projets. Imaginez un instant que vous pensiez avoir soit quelque chose d’intéressant à dire, soit un talent pour écrire mais que vous manquiez de confiance en vous voilà en « possession » de soixante-six et dix-neuf – quatre-vingt-cinq – sujets. A vous de jouer.
Pour ma part si je n’ai pas de doute quant aux « sujets » qu’il me plairait de traiter, je suis bien embarrassé pour vous en parler et vous inciter à lire et à choisir aussi. Pourquoi ? Oh ! la raison est simple. Racontées comme elles le sont là, ces histoires me semblent déjà écrites. On imagine en les lisant ce que « veut » que nous lisions l’auteur. On pourrait les considérer comme des fossiles d’histoires – ayant perdu leur chair – ou comme des squelettes à habiller de chair littéraire… En fait cela permet de se rendre compte de la difficulté qu’il peut y avoir à écrire. L’auteur se livre à une petite expérience. Il nous donne à lire deux synopsis assez développés destinés au cinéma, l’un sans indication de « réalisation » et l’autre avec indications précises – on notera que cela offre un moyen supplémentaire de ne pas participer à l’histoire.
Je pense que comme moi vous préférerez les histoires les plus, les mieux détaillées, celles que justement l’auteur ne s’interdit pas de traiter un jour. Et vous avez de la veine il vous propose de tenter votre chance.
Bonne lecture – même si l’on regrette un nombre de coquilles plus élevé que d’ordinaire -, bonne écriture.
Dix-neuf romans
Auteur : Jean-Pierre Andrevon
Editeur : La clef d’Argent
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