Dora la dingue
Avec une postface de Chuck Palahniuk. L’auteur est connu et a une bonne réputation… Mais – peut-être vous l’ai-je déjà dit, tant pis – il me semble qu’une postface ou une préface rédigée exprès pour ce roman par un auteur européen et connaissant le sujet serait d’un meilleur effet qu’une postface qui oblige par manque de notes du traducteur à consulter un moteur de recherche.
Par curiosité simple, faites un petit sondage autour de vous : demandez qui se souvient bien de son adolescence – disons au point d’accepter certaines « bêtises » de ses enfants ados. Vous risquez d’avoir des surprises. L’auteure de Dora la dingue (on préférera le titre original moins connoté que le français) dédicace son roman aux ados incompris et compare le monde des adultes à un film de Fellini – on aimerait savoir lequel avec précision. Dans un passé pas si lointain que cela il me semble que l’attitude face à l’adolescent rebelle ou en révolte relevait soit du laxisme (ça passera) soit de la répression (il faut respecter les règles que nous avons appris à respecter). Aujourd’hui on a trouvé un moyen terme. L’ado qui se cherche, le rebelle est peut-être malade (dans sa tête) alors avant qu’il ne devienne un vrai délinquant on (les parents, l’école, la société ?) va l’envoyer consulter… Mais pas n’importe quel psy. Un bon…
Je vous laisse découvrir le comportement explosif, intense, pas plus délirant que celui d’un autre ado dans la même situation, de Dora. Mais je vous demande de ne pas vous arrêter à ce qui peut vous faire bondir ou rire et de lire comment Lidia Yuknavitch jongle tout en finesse avec la psychanalyse.
Entre nous vous pouvez vous passer de lire la postface qui n’est qu’une confirmation du discours habituel de son auteur, sans apport substantiel.
A lire dans les transports en commun pour que vos sourires illuminent autour de vous…
Bons voyages.
Dora la dingue
Auteure : Lidia Yuknavitch
Editeur : 10-18
-
- Dora la dingue
Laisser un commentaire