Avec en illustration de couverture un bout d’un étrange clavier qui mêle chiffres et lettres…

Un soir d’octobre alors qu’il rentre chez lui Paul Davis s’inquiète de ce que la voiture devant lui zigzague et ce d’autant plus qu’il est certain d’avoir reconnu celle de son collègue Kenneth Hoffman. Une Volvo dont le cabochon rouge du feu arrière gauche est fendu. Le comportement erratique du véhicule l’intrigue et il le suit. Il s’engage dans une rue latérale et s’arrête près d’une benne à ordures. Le conducteur qu’il reconnaît extrait du côté passager un lourd et volumineux paquet et le jette dans la benne, puis repart pour s’arrêter sur une aire de stationnement après avoir dépassé une voiture de police. Paul rejoint Kenneth et lui demande s’il a besoin d’aide. C’est alors qu’il découvre malencontreusement deux corps de femmes et se retourne pour prendre un méchant coup de pelle. Voilà pour le prologue… Paul réapprend à vivre normalement et supporte quelques défaillances de mémoire, côté travail il fonctionne au ralenti et sur ses acquis et décide d’enquêter sur Kenneth et ce qu’il a fait.

Et bien sûr ce qui suit relève de ce que l’on pourrait appeler une histoire à la Soulages, du nom de ce peintre qui joue avec le noir et ses nuances… Et je me pose une question : Qu’est-ce qui nous plaît dans ces histoires ? La perversité du criminel et de l’auteur qui raconte et imagine ou notre plaisir à subir la noirceur et à la déjouer ? Et je pense qu’il doit y avoir plus noir que moi, ceux et celles qui cherchent le moment du récit où l’auteur omet volontairement une information, où il la noie sous une avalanche de données. L’endroit où il nous perd… Il doit bien y avoir des lecteurs, lectrices en quête de ces passages…

Bonne lecture…

Du bruit dans la nuit
Auteur : Linwood Barclay
Editeur : Belfond
Collection : Belfond Noir

www.belfond.fr

Du bruit dans la nuit
4.0Note Finale

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