Tout vous est presque dit dans l’illustration de couverture. Un pentagramme inscrit dans un cercle et en son centre une terre ‘éclipsée’, les trois lettres du titre – pour mémoire – un soleil qui se lève et une silhouette féminine à contrejour. En quatrième de couverture une interrogation qui remonte à 1968, une affirmation renvoie la science-fiction à de l’aventure et une approche dithyrambique de l’auteur. Pour 1968 vous vous souvenez ? Un film de Stanley Kubrick d’après un roman d’Arthur C. Clarke ! Ledit Clarke est d’ailleurs cité ici en exergue. En 68 lors des débats qui suivaient la projection du film, il y avait presque toujours une personne pour s’inquiéter d’une potentielle révolte des outils électroménagers.
Et ce roman nous raconte comment une super IA pourrait détruire le monde. Si elle était guidée par des ‘méchants’. Mais on pourrait toujours créer, éduquer des IA amicales peu disposées à détruire l’humain… Si vous aimez lire, vous savez que la multiplicité des personnages engendre la complexité de l’histoire et donc le plaisir de lecture. Là Gray et Kokkalis – le premier attend l’enfant que porte sa compagne ex-tueuse à gages, le second est marié et père de deux fillettes – vont devoir lutter contre leur vieille ennemie russe et des méchants qui se recommandent de la lutte contre les sorcières. Heureusement les disciples de Sainte Colombe – patronne des sorcières – leur apporteront un soutien indéfectible. Ils seront bien sûr aussi aidés par la créatrice de la super IA.
On ne s’ennuie pas un seul instant, que l’on y croie ou pas. Et s’il vous arrive de douter, une note de bas de page ou de fin de volume vient vous confirmer l’info suffisante. Conseil de lecture – que je n’ai pas testé – : écoutez donc un peu de la musique de 2001 l’Odyssée de l’espace – c’est du Strauss – pendant votre lecture. Et n’emportez pas trop de sable entre les pages…
E.V.E.
Auteur : James Rollins
Editeur : Fleuve
Collection : Fleuve noir
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