Attention, la couverture est illustrée de manière subtile et réussie mais elle n’est pas explicite. Elle est à mon sens à l’image du roman, subtil et réussi. Si vous lisez ce livre et que vous décidiez de le prêter à ceux dont vous êtes sûrs qu’ils/elles vous le rendront, ne racontez pas la fin.
Eleanor vit une petite vie étriquée mais tranquille, en solitaire bien organisée et sûre de son fait. À tel point qu’on pourrait presque la croire autiste. Sa vie est réglée comme du papier à musique. Mais trois « incidents » vont venir la modifier, la bousculer. Elle va d’abord assister à un concert de variété, puis son ordinateur au bureau va tomber en panne et elle va rencontrer Raymond le réparateur, enfin l’assistante sociale qui la visitait deux fois par an, malade est remplacée par une nouvelle (et nous en apprenons ainsi beaucoup sur le compte d’Eleanor qui chaque mercredi reçoit un coup de téléphone de sa mère). Avec Raymond elle va sauver un clochard et lui rendre régulièrement visite à l’hôpital.
Je ne peux et ne dois vous en dire plus. En revanche, je peux vous expliquer que ce que vous pouvez trouver humoristique – de cet humour contemporain qui se contente de vous faire sourire sans provoquer d’éclats (de rire) – au début va se transformer lentement au gré de votre lecture en une description de l’humain.
La métamorphose d’Eleanor est poignante et revigorante à la fois.
Un dernier conseil : si en début de lecture vous vous ennuyez un peu, passez outre, poursuivez votre lecture. Eleanor mérite que vous vous intéressiez à elle jusqu’au bout. Et il m’étonnerait que vous ayez à vous plaindre une fois le livre achevé.
Bonne lecture.
Eleanor Oliphant va très bien
Auteure : Gail Honeyman
Editeur : Fleuve
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