Le titre à lui seul fait froid dans le dos. Imaginez : vous vous réveillez dans un cercueil et vous ne pouvez pas en sortir. Et soudain, vous vous retrouvez dans votre lit, et bien sûr, vous pensez qu’il s’agissait bêtement d’un cauchemar. Seulement voilà, les courbatures et les bleus que vous vous êtes faits en vous débattant dans le cercueil se rappellent à vous au réveil.
C’est ce qui est arrivé à Eva Rossbach, et qu’elle ne s’explique pas.
Puis, elle apprend que Inge, sa demi-sœur a été retrouvée assassinée, enterrée vivante dans un cercueil.
C’est là que l’inspecteur Bernd Menkhoff entre en scène et se trouve confronté à une famille de riches industriels qui passent leur temps à mentir.
Beaucoup d’entre eux pouvaient avoir un intérêt à ce qu’Inge disparaisse, à commencer par son mari, beaucoup plus jeune, et qui vivait à ses crochets. A sa mort, il est son seul héritier.
Eva, qui est un peu instable et souffre d’absences inexpliquées, fait appel à un psychiatre à qui elle demande de passer la nuit dans sa maison car elle est terrorisée et craint qu’elle ne soit à nouveau enlevée et séquestrée.
Au matin, le psychiatre est ligoté dans son lit et c’est une Eva traumatisée qui va le délivrer.
Menkhoff qui fait équipe avec Jutta Reithöfer, mène une enquête approfondie sur la famille et apprend qu’Inge avait un frère, Manuel, mort à l’âge de six ans par noyade. Il apprend aussi qu’Eva et Manuel étaient victimes de graves sévices et violences de la part de la mère de Manuel qui était la seconde épouse du père d’Eva. Les deux sœurs ne se voyaient plus depuis des années et ne s’étaient jamais entendues. Aux dires d’Eva, Inge la faisait systématiquement accuser, ou son frère, de toutes les bêtises que font généralement les enfants.
Ce roman est un thriller psychologique intense dont le dénouement est absolument incroyable et totalement inattendu.
Enterrées vivantes
Auteur : Arno Strobel
Editeur : Archipoche
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