Voilà un titre de livre bien adapté à son contenu. Une chronique américaine d’avant et après la deuxième guerre qui relate des destins de toutes les couches sociales ainsi que leur évolution.
Les Washburn sont une famille aisée qui possède une résidence d’été dans le Minnesota. Cette résidence prévue pour héberger des touristes en été est dirigée par Madame Washburn, la mère de Frankie. Félix est un vieil indien engagé pour s’occuper de la remise en état de la résidence d’une année à l’autre et pour son entretien durant l’été. Quelques jeunes indiennes sont également engagées pour la saison d’été pour le ménage et toutes les tâches domestiques de la résidence.
Madame Washburn est en adoration devant son fils qui ne fait pourtant pas la fierté de son père médecin. Il est fluet, peu viril et ne s’intéresse pas aux choses des garçons. Mais Frankie est bien plus proche de Félix que de son propre père.
Durant l’été 42, avant de partir pour la guerre dans l’armée de l’air, Frankie vient rendre une dernière visite à ses parents. Et c’est là que le drame éclate.
Un accident qui va coûter la vie à une jeune indienne qui se trouvait là avec sa sœur, on peut dire au mauvais endroit au mauvais moment.
Prudence, la rescapée, va être prise en charge par la famille Washburn. Dans la foulée elle va tomber amoureuse de Frankie et décide d’attendre son retour de la guerre. Malheureusement la guerre n’annonce pas ses victimes à l’avance et ceux que l’on attendait ne sont pas tous revenus.
Un roman déchirant où les destins s’entremêlent et qui explore les recoins sombres de l’âme humaine.
Et la vie nous emportera
Auteur : David Treuer
Editeur : Albin Michel
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