Du feu de l’enfer
Méfiez-vous de la tête de bouc en première de couverture. Elle cache ce que la société a de plus pervers et de plus cruel.
Il se passe de drôles de choses dans le sud de la France, du côté de Montpellier. Des cadavres de grands chiens dépecés et étêtés, des propriétés vides qui sont à vendre mais qui servent de lieux de culte aux satanistes et autres illuminés de la région. Des accidents qui surviennent toujours bien à propos et dont les victimes sont des témoins clés dans des affaires sordides ce qui permet d’enterrer lesdites affaires avant qu’une enquête policière ne débouche sur un possible résultat.
Et puis, il y a Manon, une thanatopractrice (elle maquille les cadavres) qui aime son métier et qui le pratique bien. Il y a aussi Ariel, son frère, un délinquant notoire qui maquille les véhicules volés avec son copain Majax qu’on va retrouver crucifié sur une calandre de voiture. Et tout d’un coup, toutes les personnes que Manon et Ariel fréquentent se mettent à passer l’arme à gauche, à commencer par Bruno, le voisin du dessus de chez Manon. Là, la police va conclure à un suicide mais pour Manon, lorsqu’elle va s’occuper de la dépouille, elle va trouver quelques signes sur le corps qui pourraient bien laisser présager d’un suicide involontaire.
Tout ça, à cause d’un véhicule volé à quelqu’un qu’il aurait beaucoup mieux valu éviter à tout prix. Dans ce véhicule se trouvait une valise qui renfermait un costume un peu étrange, genre cérémonie sectaire. Mais surtout, dans cette valise, il y avait un petit cube bleu qui semble bien avoir disparu et auquel son propriétaire tenait beaucoup.
Un thriller qui vous glace le sang, une chasse à l’homme cruelle et sans pitié, des gens influents à qui l’argent permet tout et surtout la débauche et la perversité. Bref, un chef d’œuvre dans le genre et qu’on ne peut refermer qu’après avoir lu la dernière ligne. Un des meilleurs que j’ai eu à lire.
Du feu de l’enfer
Auteur : Sire Cédric
Editeur : Presses de la cité
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