in-extremis de francis cabrelAuteur-compositeur-interprète français né le 23 novembre 1953 à Agen dans le Lot-et-Garonne, l’illustre Francis Cabrel nous est revenu il y a quelques jours avec son 13ème album sobrement intitulé, in extremis.


Il aura fallu attendre 7 ans après la sortie du magistral album Des roses et des orties, si l’on ne tient pas compte de Vise le ciel, son album consacré aux reprises de Boy Dylan sorti en 2012, avant de pouvoir prêter l’oreille aux nouvelles compositions de Francis Cabrel. Fidèle à lui-même, avec son regard contrasté sur l’humanité, Francis Cabrel, homme discret, nous livre ici des titres porteurs qui nous rappellent souvent ses grands tubes. Les 12 morceaux de cette nouvelle galette (Les fontaines de jazz est en bonus), aux textes de plus en plus ciselés et portés par une formation instrumentale bienvenue , feront mouche auprès des fans du chanteur. In extremis est un album relativement sombre qui se bonifie avec les écoutes, qui révèle ses secrets petit à petit, ses coups de gueule et ses messages d’amour au fur et à mesure qu’on l’écoute. « Dur comme fer » s’attaque avec satire au monde politique avec un rock bien placé. Mais in extremis fait également la part belle à la crucifixion du Christ, aux maîtres du jazz et rend hommage au disparu Nelson Mandela.

Notons que l’album a réalisé le meilleur démarrage, côté vente, en 2015 avec pas moins de 108.868 CD écoulés en une semaine. Un succès mérité qui nous rappelle que Francis Cabrel était, est et sera toujours un grand artiste, surtout dans le monde médiatique misérable que nous vivons aujourd’hui. Vivement la prochaine tournée du poète agenais !

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