Frontières des mouvements autophotobiographématiques
Avec un sous-titre : RETINA.Internacional à Brasilia. On notera dans le titre un rapport à la photo et dans RETINA un rapport à l’œil… RETINA se traduit ici par Recherches Esthétiques & Théoriques sur les Images, Nouvelles & Anciennes. Les communications présentées ici ont été faites à Brasilia. Comme vous connaissez mon obsession pour les livres précis et rigoureux, la première question que vous vous posez est : Y a-t-il un index ? Une bibliographie ? Non ! Tout simplement parce que des notes en bas de page en font office. A ce propos, un conseil : lisez les notes avant de lire le texte pour éviter une lecture trop hachée par ces mêmes notes.
L’idée de l’autophotobiographématique part de Roland Barthes qui écrit : « J’aime certains traits biographiques qui, dans la vie d’un écrivain, m’enchantent à l’égal de certaines photographies; j’ai appelé ces traits des « biographèmes »; la Photographie à le même rapport à l’Histoire que le biographème à la biographie. » Il vous suffit maintenant de jeter un œil aux trois grandes parties de ce livre pour comprendre exactement de quoi il retourne. Mais il va de soi que vous faites cela pour vérifier que vous avez bien compris. Première partie : Photographie – et bien sûr vous ne serez nullement surpris du titre du chapitre 7 : Le selfie. Deuxième partie : Photographie et autres arts (peinture, littérature et musique). Enfin dernière partie : Arts des images. Peut-être serez-vous surpris de découvrir que vous êtes comme Monsieur Jourdain qui fait de la prose sans le savoir…
En tout cas, la lecture d’analyses claires donnera peut-être à votre manière de photographier ou de regarder la photo une autre dimension.
Bonne lecture.
Frontières des mouvements autophotobiographématiques
Sous la direction de Biagio D’Angelo, François Soulages & Suzete Venturelli
Editeur : Harmattan
Collection : Eidos
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