C’est un beau livre et l’on imagine facilement que les Genevois se feront plaisir en offrant ces images à leur ‘parents et amis’ qui n’habitent pas la ville. Et cela d’autant plus que la quatrième de couverture fait ‘rêver’. On y parle de l’instant unique où ‘le modèle connu se révèle comme on ne l’avait jamais vu’ et l’on y évoque E.A. Poe, Mary Shelley, Paul Smith et Mark Rothko. Je me permettrai de regretter l’absence – hormis quelques silhouettes à contre-jour ou en masses éloignées – de ces gens, ces personnes, ces individus qui donnent par leur présence, leur activité, une ‘âme’, une personnalité aux villes. Hormis le jet d’eau, pour moi qui n’ai fait que longer brièvement la ville, les photos montrées ici ne m’en disent rien. Je ne vois qu’une ville sans son accent – comme on parle d’accent parisien ou marseillais. La photo page 33 par exemple que la partie ‘sites retenus’ en fin de volume me dit dater de 2021 et montrer le ‘Vieux Carouge ‘ pourrait pour moi se situer dans beaucoup d’autres villes, même si les Genevois me garantissent l’originalité du lieu. Attention ! Ce que vous venez de lire n’enlève rien à la qualité des photos – toutes celles du jet d’eau sont remarquables – ni à l’intérêt des textes et je suis sûr que l’ensemble sera revendiqué comme belle image d’une belle ville.
Bonne promenade.
Genève quatre saisons
Photos : Stephan Torre
Textes:André Klopmann
Editeur : Slatkine
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