#Girlboss
Avec un sous-titre accrocheur : « L’incroyable aventure d’une décrocheuse scolaire devenue patronne d’un empire du E-Commerce. ». Et pour moi une petite bizarrerie – incompatibilité ? – : Globe fait partie du groupe « L’école des Loisirs » dont on peut recommander les livres pour enfants. En couverture une jeune femme – brune en noir – sur fond rose.
A l’intérieur, plutôt que de nous dire ce qu’est son livre, l’auteure nous explique ce qu’il n’est pas : « Ce livre ne vous apprendra pas comment devenir riche très vite, comment vous faire une place dans l’industrie de la mode ou comment créer une entreprise. Ce n’est ni un manifeste féministe ni un mémoire de recherche. » Pour ma part, je vous dirai qu’il s’agit tout simplement de l’apologie du libéralisme, de la libre entreprise… Sophia Amoruso (j’hésite un peu à croire qu’il s’agit d’un vrai nom de personne, Sophia : la sagesse ? Amoruso sonne trop comme Amoroso…) est la reine du vintage et habille une énorme clientèle… grâce à Internet. On imagine mal son entreprise (Nasty Gal) sans le précieux outil. Et elle nous vante son indépendance d’esprit en multipliant les citations comme si elle avait besoin de trouver chez les adultes de réputation une justification. On appréciera Oscar Wilde, Emma Goldman ou Abraham Lincoln, quelques inconnus – pour nous Européens -, mais on s’étonnera de Donald Trump…
Si j’ai bien lu, cette jeune femme dont « Elle » dit « Sophia Amoruso reste fidèle à sa vision et continue d’inspirer et d’être inspirée par des filles cool », c’est parce qu’elle s’est voulu audacieuse et libre qu’elle est arrivée là où elle en est. La seule leçon qu’elle donne est une leçon d’intégration au monde tout en restant soi-même, sans concession.
Bonne lecture…
PS : Curiosité, à la page des remerciements, la phrase suivante : « Et à Donna Summer, le caniche qui continue à me faire croire qu’un Dieu existe. »
#Girlboss
Auteure : Sophia Amoruso
Editeur : Globe
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