C’est la semaine du goût et ça se sent !
La fine équipe de l’Impro Suisse composée ce samedi 18 septembre d’Eric Lecoultre, Julien Henchoz, Nina Cachelin et Dardan Shabani répondent présent pour nous régaler d’une sacrée tranche de rire. Pour agrémenter le festin de ce soir, le public ajoute quelques ingrédients et épices sous forme de mots clé à la demande des comédiens à tour de rôle et c’est parti pour une heure de franche rigolade.
On savait les comédiens dynamiques mais ce soir, ils sont carrément survoltés avec une répartie toujours aussi vive et naviguent sans accroc dans un imaginaire loufoque, très savoureux.
Jugez sur pièce avec ce menu irresistible :
En apéritif, on part sur quelque chose de relevé et léger à la fois avec un dîner de con, thématique proposée et validée par le public. Non, rien à voir avec Le Dîner de Cons de Francis Weber, bien évidemment. C’est ici l’histoire d’un pari où la soeur présente à ses deux frangins un type pas très malin. Seulement pour que le pari soit valable et recevoir ses fameux dix euros, la soeur doit l’épouser !
Du rythme, du rythme, on n’en manque pas ! Mais aussi de belles minutes comico sentimentales très prisées de nos joyeux larrons et assaisonnées de troublantes révélations, autant d’aromates nécessaires pour donner du corps aux personnages et les faire exister.
Passons à l’entrée avec une impro savamment gratinée. Un Top Chef sauce film d’horreur, ça vous tente ? Un mélange pareil, il faut oser et surtout pouvoir foncer sans se prendre les pieds dans le tapis ! Un super défi que les comédiens relèvent sans l’ombre d’un bégaiement ou d’une maladresse. Est-ce la connivence du groupe qui fait office de filet de sécurtié ou la chaleur d’un public non masqué et tellement réceptif ? Toujours est-il que les comédiens se lâchent avec un plaisir évident sans pour autant perdre leur concentration et nous mènent jusqu’au bout du jeu.
L’écoute, le mot d’ordre pour une impro bien huilée, est scrupuleusement respectée. Ici pas question de refus de jeu ou alors on se rattrape aux branches pour dévier sur d’autres sentiers. C’est ainsi que l’on finit par goûter en plat de résistance l’ancestrale ratatouille de nos grands-mères dont la légende orignielle est des plus fantasques.
Enfin, pour la bonne bouche, un fameux dessert nous attend à Marseille, dans une baraque à frites poétiquement nommée la frite molle sur la suggestion du public pour notre plus gros éclat de rire.
Alors, vous reprendrez bien un peu d’impro, non ?
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