Est-ce qu’il y a une grosse différence d’écriture entre un roman pour adulte et un roman pour jeune ?
Oui tout de même. Dans un roman jeunesse, l’efficacité de la narration importe avant tout. L’écriture est plus simple, le style moins élaboré. Ce n’est pas tant une question de longueur de descriptions, comme du temps où on réduisait les Misérables de Hugo ou les Voyages de Gulliver de Swift pour les collections Jeunesse que d’une approche stylistique et de considérations qui importent peu à un jeune âge.
C’est ta deuxième incursion dans le domaine jeunesse, sauf erreur, que préfères-tu écrire ?
Hors BD, il y a eu M. Routine et un épisode de la série Planète verte en Bibliothèque verte : La menace invisible. On peut aussi considérer que La Saison de la colère aux éditions du Somnium est un roman pour adolescents, et que, dans une tranche d’âge supérieure, Mission Caladan écrit avec Roland Lehoucq, aux éditions du Pommier, est un roman jeunesse avec plus de matériau scientifique.
As-tu envisagé d’entraîner Xavier et Audrey dans d’autres aventures ?
Pas en l’état actuel, même si des suites sont possibles. Il reste beaucoup à explorer de cet univers. Ce sera en fonction de l’accueil des lecteurs. En revanche, chez le même éditeur sortira un autre roman, de science-fiction aussi, mais dans un contexte actuel : Le Papillon sans ailes.
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