Avec un sous-titre précis : Diamant écorché par le sang qui m’interroge. Et un I en guise de un pour dire qu’il s’agit du début d’une série. Série dont je pense qu’elle va enthousiasmer de nombreux lecteurs malgré ou à cause de l’Avertissement : « Cet ouvrage est destiné à un public mature et adulte. Certaines scènes peuvent heurter la sensibilité des lecteurs (addictions, relations toxiques et abusives, violence, torture, propos injurieux… ) ». (J’ai un peu de mal avec le contenu de la parenthèse et le classement de ce qui peut heurter). Il s’agit de Dark Romance.

Kiara est une jeune femme de vingt ans, qui a perdu sa mère – brûlée dans un accident de voiture quand elle avait quatre ans – et dont le père Ahmed, d’origine saoudienne, est un trafiquant d’armes renommé, chef de gang tyrannique et violent. Kiara a été élevée à la dure et est devenue un des principaux soldats de l’armée de son père. Et ce dernier lui donne pour mission d’apprendre quelles sont les intentions d’un certain Amir dont la toute-puissance lui fait de l’ombre. Amir est en prison et Kiara, grâce à son père, se fait embaucher comme gardienne de cette prison. Comme c’est une jolie femme, on imagine l’accueil que lui réservent deux gardiens maîtres des lieux et des prisonniers. Malgré ce que Kiara subit de la part du clan d’Ahmed, elle résiste bien aux assauts machistes et reçoit l’appui d’Amir, qu’en son for intérieur elle trouve beau et tendrement désirable…

Comme nous ne sommes ni chez Son Altesse Sérénissime (Malko pour les intimes) ni chez 007 Bond (James pour Moneypenny), tout s’arrête toujours à quelques centimètres pour Kiara alors que les audacieux reçoivent un coup à l’entrejambe. Et à un moment l’histoire a deux ‘récitants’ : Kiara de plus en plus menacée par son père, et Amir dont le bras droit moque gentiment la relation née avec Kiara. Car s’ils jouent au chat et à la souris on se doute bien du final. La citation qui suit, si la phrase avait été mieux relue, vous donnerait une bonne idée de la force de caractère dont fait preuve l’héroïne : « Je me relève difficilement malgré mon corps endolori, me maintenant debout grâce au mur. » c’est moi qui souligne.

Bonne lecture.

Kiara
Auteure : Hazel Diaz
Editeur : Archipel
Collection : New Rules

www.editionsarchipel.com

Kiara
4.0Note Finale

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